question sur l'aura

bonjour/soir.

Je suis nouveau , vous pouvez lire ma présentation sur le forum approprié.

J'ai parcourus ce forum et bon pour faire simple c'est compliqué (pour moi)

Je commence à peine à trouver des mots sur mes différents symptomes.Et encore.Je suis habitué à un autre language, suivit.

Les médicaments utilisé par les neurologues ben je connais pas, hormis les benzodiazépines , et encore tous ceux que j'ai pris, ne sont pas cité sur le forum traitements , et en général,avec ceux que j'ai eu depuis plusieurs années, je n'ai pas eu les effets souhaités mais le contraire en allant jusqu'au doses max.Alternant avec des doses mini pas mieux

Je vais bientôt passer un EEg et j'espère discuter avec la futur neuro En attendant je suis suivis par un psychiatre.
J'ai des problèmes de convulsions (sans absence) mais si j'arrête pas mon activitée, l'absence arrive et je tombe.

Alors pour ça que En ce moment j'ai un benzo qui s'appelle tranxène .Je prends 5 à 10 mgr par jour, et j'ai des absences de tous types très sournoises c'est ça qui m'effrais car je peux m'attendre à tout sorte de situations .
Il est mentionné dans les effets neuro-psychiatrique "modification de la conscience".C'est un suivit psychiatrique que j'ai.

Je vais expliquer mes différentes crises sur le forum types de crises plus tard.

En parcourant ce forum traitement le terme aura reviens souvent.
Qu'est ce que vous appellez l'aura , c'est la sensation que l'on perd un court instant soit la notion de l'espace ou celle du temps de façon insidueuse c'est cette drôle de sensation qui précède une crise en fait c'est ça comme un frisson?
Moi j'ai l'impression des fois que mon esprit s'echappe de moi d'où la sensation de frisson.

guliann.

Bonne question, on ne m'a jamais parlé d'"aura" au cours de mon suivi alors que certaines absences étaient pour moi prévisibles voire "controlâbles". Mais jamais on ne m'a rapporté ce terme. Je n'ai pas de frisson mais des troubles visuels qui m'alertent... ainsi qu'une sorte de décharge d'adrénaline car je suis complètement alarmée, le coeur qui s'emballe. Ces "auras" sont à mes yeux une chance pour ceux qui en ont car elles permettent d'éviter les incidents mais elles sont angoissantes au quotidien.

Bonjour,
une aura est un terme qui signifie en fait: signe précurseur, ce peut être sous forme d'hallucination visuelle, de mouvements incontrôlables...
Qu'en j'en ai, je tombais certains objets, je remuais les lèvres sans le vouloir, et un jour j'ai même parlé à quelqu'un dans le métro sans le vouloir .
C'est tout ce qui annonce que tu vas faire une crise.
C'est vrai que la sensation est bizarre, voire effrayante, mais elle permet de savoir que quelque chose de pas bon va arriver (et on ne peut pas lutter contre... ).

A l'époque ma neuro m'avait expliqué que les auras (ou prodromes) était déja un début de crise...

yannkuza a écrit:A l'époque ma neuro m'avait expliqué que les auras (ou prodromes) était déja un début de crise...

ton message me fait peur

oui c'est ça ce sont des signes précurseurs de crise (en terme scientifique: c'est la démarche pathognomonique de la crise: elle débute par l'aura puis c'est la suite des évènements).

Les auras sont les signes précurseurs qui te signalent le début de crise. Pour ma part, j'avais des bruits dans l'oreille gauche et des sensations de fourmillement dans les membres gauches avant la grosse crise. Mais chacun individu est unique donc les auras sont différents...
Bon courage pour la suite.

vos réponses me font peur car j'en ai souvent.et ce qui m'éffrait c'est que le moindre investissement (concentration, le fait de suivre un rythme même à moi) et ça peut-être vraiment handicapant.
C'est hyper chaud à gérer, vous confirmez ce que je pensais, que ça peut déboucher sur une crise généralisé.

MERCI de vos précisions

pour moi, chaque crise est précédée d'un aura ou podrome ou je me sent tres triste, hyper emotif, avec une sensation bizare dans le cou (pas douloureuse, bizarre... l'impression que le cou se raidi!).
ca ne me le fait qu'avant une crise, jamais a d'autres moments. ca me permet de me mettre a l'abri, vu que ca commence 3 a 5 minutes avant !

si c'est pas dans le cou, c'est le haut du nez qui me gratte de façon importante.

Bonjour guliann,

Comme toi je prend du tranxène et j'ai également un suivi psychiatrique.
Mais je prend le tranxène dans le cadre d'une grande anxiété et comme tranquillisant. Je suis également épileptique bien sûr mais on ne m'a jamais dit que c'était pour soigner mon épilepsie. Avec le tranxène je prend également du tégrétole, de l'urbanyl et du lamictal.

En ce qui concerne les AURA, j'en ai toujours eu avant chaque crise généralisé ou crise partielle ( absence ) Mes auras se traduisent par un goût métallique dans la bouche, une sensation de chaleur ascendante dans tout le corps, une sensation de déjà vu et de déjà vécu, comme si je revivais mon passé, à ce moment là mon environnement me semble étrange. C'est assez bizard, tout comme sa été très difficile pour moi de mettre des mots sur mes sensations, j'ai donc été aidé par une neuro-psychiatre. Les auras sont bien de l'épilepsie mais indétectable sur un EEG car trop petite au niveau neurologique, d'après ma neuro.
Dans un sens sa nous aide car comme le dit Patrick sa nous donne le temps de se préparer a une éventuelle crise.
Je suis passé par toute sorte de traitement et rien a faire les auras ont toujours étaient présente. Même en étant passé par la neurochirurgie, je suis resté 3 ans et demi sans faire de crise généralisée ou absence ces Auras ont toujours été présents. D'ailleurs je suis déçu en ce moment car mon épilepsie est belle est bien revenue complètement.

Voilà, j'espère que cela t'aidera un peu et répondra à tes questions, n'hésites pas si tu en a d'autre.

A bientôt.

Bonjour guliann,

Pour répondre à ta question sur mon état actuel par rapport à ma dépression, je vais beaucoup mieux. Je suis stabilisé avec le tranxène et le Stablon, mais bien sûr il n'y a pas que les médicaments car beaucoup de choses ont changé dans ma vie. Comme tu l'as compris j'ai eu ensuite une petite amie, on vie ensemble depuis début septembre et on s'est également fiancée, donc un grand changement dans ma vie de célibataire et de tous les jours.
L'opération ne favorise pas les choses car elle est à l'origine de mon trouble émotionnel, d'une grande hypersensibilité, une anxiété aigüe, irritabilité parfois, et trouble du comportement. Ma mère avait dit a ce temps là que j'avais complètement changé dans mon caractère, je n'étais plus le même. Je fais également des crises d'angoisses parfois ( tétanie et spasmophilie ).
J'ai commencé a sombrer dans la dépression en novembre 2011, j'ai été hospitalisé dans un service de psychothérapie car j'avais tenté à ce moment là de mettre fin à mes jours, plus un appel au secours que réellement vouloir mourir.
Le pire est arrivé en début d'année 2012 lorsque je perd mon travail en janvier, je perd mon grand père début févier et je retrouve ma mère décédés chez elle fin février également, elle n'avait que 47 ans, sa a donc été un choc psychologique total pour moi.
Je rechute donc totalement dans l'enfer de la dépression, je ne sortais plus, je ne répondais plus a personne, je n'allais même plus a mon courrier, je vivais la nuit et dormais le jour et ne m'alimentais quasiment plus. Cela a duré 2 mois et je me suis décidé à retourner en psychothérapie fin avril, j'en suis sorti début juillet, c'est deux jours après ma sorti que j'ai présenté cette première crise d'épilepsie depuis l'opération en mars 2009.
Comme tu peux le voir il c'est donc passé beaucoup d'événements qui ont eu un impact direct sur mon état psychologique et qui ont peut être favorisé le retour de mon épilepsie.
La neurologue le pense également qu'il y a une implication émotionnel dans mes crises, une implication insulaire dit-elle. Moi même je le ressens parfois, par rapport à certains changement chez moi depuis que je vis avec ma petite amie. Cette petite touche féminine qu'elle apporte joue beaucoup sur mes émotions.

Voilà tout ce que je pouvais te dire, dis moi ce que tu en penses si tu le souhaites.

A bientôt, Manu.

salut manu,

je t'ai répondu sur le topic consacré à ton opération, visiblement se sont les même post mots pour mots

aller tu as tout mon soutient

apluche gul.

PATRICK26 a écrit:pour moi, chaque crise est précédée d'un aura ou podrome ou je me sent tres triste, hyper emotif, avec une sensation bizare dans le cou (pas douloureuse, bizarre... l'impression que le cou se raidi!).
ca ne me le fait qu'avant une crise, jamais a d'autres moments. ca me permet de me mettre a l'abri, vu que ca commence 3 a 5 minutes avant !

si c'est pas dans le cou, c'est le haut du nez qui me gratte de façon importante.

Mes auras étaient beaucoup plus courtes que cela (15 à 20 s) . Cela m'a permis un certains nombres de fois de me mettre "en sécurité", c'est à dire d'aller me coucher. J'aurais bien voulu travailler sur ces signes annonciateurs permettaient de commencer à appréhender les déclencheurs.

Tout pareil Paul!
J'ai des auras de durée plus ou moins longues, mais qui ne dépassent jamais les 30 secondes (bon c'est vrai je ne chronomètre pas...  )

Je viens de regarder le parcours conscient que j'effectuais après la perception de cette aura.

C'était pendant cette période que je regardais à la fois les déclencheurs ponctuels mais aussi les moyens d'évitements des crises.

Grâce à une "hyper ventilation" (respiration très profonde) j'ai pu éviter des crises imminentes.

Bonsoir,
pour Ella, je pense que la perte de la parole peut être appelée "aura". La crise intervient rapidement après, environ 10s. Mais ce temps lui permet d'apprendre à se mettre en sécurité!

N'empêche, avoir des auras est un confort en soi, avoir le temps de voir venir et de pouvoir se "sécuriser", non?

Je partage ton point de vue Yannkuza! Au moins de ma place de maman! La perte de la parole me permet d'accueillir ma choupinette et la crise dans le "calme". Et pour Ella, cela lui permet d'être, enfin j'espère et je crois un peu moins prise au dépourvu!

yannkuza a écrit:N'empêche, avoir des auras est un confort en soi, avoir le temps de voir venir et de pouvoir se "sécuriser", non?

Le terme confort est un peu fort. Mais effectivement être prévenu d'une crise m'a permis prendre des mesures pour sécuriser.

Je pensais que c'était le cas pour tous le monde. Par contre, il est des fois ou l'on y prend pas attention.

On peut aussi avoir juste des auras et pas de crise derrière. Ca fait 7 mois que c'est le cas pour moi. Grâce aux médocs je n'ai plus "que ca" maintenant et encore ca fait 3 semaines que je n'ai rien eu du tout.

Orilana a écrit:On peut aussi avoir juste des auras et pas de crise derrière. Ca fait 7 mois que c'est le cas pour moi. Grâce aux médocs je n'ai plus "que ca" maintenant et encore ca fait 3 semaines que je n'ai rien eu du tout.

Bien sûr mais on sais dans ce cas que sans médicaments .....

Ah oui c'est sûr, si je loupe une prise, bon aller je vais aller jusqu'a deux car il m'est arrivé parfois d'en louper une et de ne rien avoir, ben je m'écroule direct !

quand je faisais mais crises éveillées, peut de temps avant c'était des vertiges et des sensations de chaud-froid
maintenant quelles sont devenu nocturne quand se sont des crises non convulsives je me leve et je range un peu tous ou je cherche des choses et si il y a quelqu'un qui me parle je lui réponds puis puis les crises deviennent parfois convulsives (ou le sont directement)
depuis qu'elles sont nocturne m'a dit que les "auras" étaient le faite de ce levé et rangé ou cherché mais on m'a aussi dit que si je ne me rappelle de rien ça fait déjà partie de la crise

Je suis dans le cas d'absences (aura épileptique) plusieurs fois par jour, et quelques rares crises.
Crises dues au manque de sommeil et sommeil fortement perturbé c'est-à-dire réveiller sans motif avec difficulté de me rendormir.