Ma rencontre avec une étudiante en neuropsychologie
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Nesejet
aladin
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Ma rencontre avec une étudiante en neuropsychologie
Merci pour ton accueil, Nesejet.
Je vais donc expliquer ici ce que cette aide que je voulais apporter à une étudiante m'a appris.
- J'ai rencontré cette jeune fille (5ème année de médecine), trois fois de suite : pour faire connaissance et évoquer ma forme d'épilepsie, et ensuite passer des tests sur deux journées (environ 4 heures à chaque fois).
Elle a choisi le thème de l'épilepsie pour son mémoire après avoir vu un ami déclarer une crise face à elle.
Depuis, elle a envie d'approfondir l'étude de cette pathologie.
- Elle vient de m'envoyer un exemplaire de son mémoire (elle a eu 16/20 - mention T.B.).
Le fait qu'elle se soit focalisée sur une forme d'épilepsie particulière (temporale, donc), m'a permis d'apprendre des choses importantes à mes yeux, dont une relative à l'intervention chirurgicale (j'ai lu le témoignage d'Adrien. Cela va peut-être lui servir avant toute décision...) :
* Il y a 5 ans, mon neurologue a envisagé de me faire opérer.
J'ai rencontré un neuro-chirurgien qui s'est contenté de me dire que je risquais de perdre la mémoire immédiate. Sans autre explication.
Sur la base de cette information j'ai refusé l'opération.
On me l'a reproposée, sans nouvelle information.
J'ai refusé une nouvelle fois et mon neurologue m'a dit : "je ne peux plus rien pour vous, vous refusez tout".
Or, cette jeune fille indique dans son mémoire qu'il existe une façon d'évaluer précisément les risques d'intervention lors d'une épilepsie réfractaire aux médicaments et dont le foyer épileptique est accessible : "le test de WADA".
Il consiste à anesthésier successivement les deux hémisphères.
Le patient, conscient, doit répondre aux questions posées.
S'il s'agit de l'hémisphère dominant qui est anesthésié, le patient aura des troubles d'expression et de production du langage. En ayant connaissance de l'hémisphère prenant en charge le langage, il est ainsi possible d'éviter une aphasie consécutive à la chirurgie.
Cette procédure est également utile pour déterminer les zones impliquées dans les processus de la mémoire : pendant l'anesthésie on présente des items visuels ou verbaux et on demande au patient de les restituer ensuite.
Et bien... Jamais on ne m'en a parlé auparavant !
J'avoue que si j'avais su cela il y a quelques années, j'aurais sans doute passé ce test.
* Grâce à cette étudiante, j'ai aussi mieux compris comment un traitement devrait être "choisi" par le neurologue (sur la base de leurs "mécanismes d'action visant à renforcer la neurotransmission inhibitrice ou à diminuer la neurotransmission excitatrice, ou encore à stabiliser les membranes cellulaires" - ce sont les termes de son mémoire)...
Mon neurologue se contentait de me donner le dernier médicament sorti sur le marché.
"Grâce" à l'un d'entre-eux et sur la base de sa méthode je me suis retrouvée aux urgences en 2001 après une crise d'épilepsie avec effets hallucinatoires. Durée 7 heures.
Conclusions du centre d'urgence : erreur de dosage et mauvais médicament ! On m'a sevrée tout de suite.
Voilà, pour l'instant, ce que je pouvais expliquer.
C'est à la fois un témoignage et l'écoeurement de 37 années de traitement (on ne m'a soignée qu'à 11 ans - soit trois ans après la déclaration des crises).
Malgré tout je gère, selon mes propres "astuces".
Mais j'ai été mise en arrêt de travail il y a cinq ans après avoir assumé des postes à trop grandes responsabilités durant 25 ans.
Décision de la médecine professionnelle.
A bientôt, il faut tenir bon
Je vais donc expliquer ici ce que cette aide que je voulais apporter à une étudiante m'a appris.
- J'ai rencontré cette jeune fille (5ème année de médecine), trois fois de suite : pour faire connaissance et évoquer ma forme d'épilepsie, et ensuite passer des tests sur deux journées (environ 4 heures à chaque fois).
Elle a choisi le thème de l'épilepsie pour son mémoire après avoir vu un ami déclarer une crise face à elle.
Depuis, elle a envie d'approfondir l'étude de cette pathologie.
- Elle vient de m'envoyer un exemplaire de son mémoire (elle a eu 16/20 - mention T.B.).
Le fait qu'elle se soit focalisée sur une forme d'épilepsie particulière (temporale, donc), m'a permis d'apprendre des choses importantes à mes yeux, dont une relative à l'intervention chirurgicale (j'ai lu le témoignage d'Adrien. Cela va peut-être lui servir avant toute décision...) :
* Il y a 5 ans, mon neurologue a envisagé de me faire opérer.
J'ai rencontré un neuro-chirurgien qui s'est contenté de me dire que je risquais de perdre la mémoire immédiate. Sans autre explication.
Sur la base de cette information j'ai refusé l'opération.
On me l'a reproposée, sans nouvelle information.
J'ai refusé une nouvelle fois et mon neurologue m'a dit : "je ne peux plus rien pour vous, vous refusez tout".
Or, cette jeune fille indique dans son mémoire qu'il existe une façon d'évaluer précisément les risques d'intervention lors d'une épilepsie réfractaire aux médicaments et dont le foyer épileptique est accessible : "le test de WADA".
Il consiste à anesthésier successivement les deux hémisphères.
Le patient, conscient, doit répondre aux questions posées.
S'il s'agit de l'hémisphère dominant qui est anesthésié, le patient aura des troubles d'expression et de production du langage. En ayant connaissance de l'hémisphère prenant en charge le langage, il est ainsi possible d'éviter une aphasie consécutive à la chirurgie.
Cette procédure est également utile pour déterminer les zones impliquées dans les processus de la mémoire : pendant l'anesthésie on présente des items visuels ou verbaux et on demande au patient de les restituer ensuite.
Et bien... Jamais on ne m'en a parlé auparavant !
J'avoue que si j'avais su cela il y a quelques années, j'aurais sans doute passé ce test.
* Grâce à cette étudiante, j'ai aussi mieux compris comment un traitement devrait être "choisi" par le neurologue (sur la base de leurs "mécanismes d'action visant à renforcer la neurotransmission inhibitrice ou à diminuer la neurotransmission excitatrice, ou encore à stabiliser les membranes cellulaires" - ce sont les termes de son mémoire)...
Mon neurologue se contentait de me donner le dernier médicament sorti sur le marché.
"Grâce" à l'un d'entre-eux et sur la base de sa méthode je me suis retrouvée aux urgences en 2001 après une crise d'épilepsie avec effets hallucinatoires. Durée 7 heures.
Conclusions du centre d'urgence : erreur de dosage et mauvais médicament ! On m'a sevrée tout de suite.
Voilà, pour l'instant, ce que je pouvais expliquer.
C'est à la fois un témoignage et l'écoeurement de 37 années de traitement (on ne m'a soignée qu'à 11 ans - soit trois ans après la déclaration des crises).
Malgré tout je gère, selon mes propres "astuces".
Mais j'ai été mise en arrêt de travail il y a cinq ans après avoir assumé des postes à trop grandes responsabilités durant 25 ans.
Décision de la médecine professionnelle.
A bientôt, il faut tenir bon
Invité- Invité
Re: Ma rencontre avec une étudiante en neuropsychologie
Merci beaucoup pour ton témoignage! Tu regrette d'avoir eu un métier a grandes responsabilités même si cela t'a amené a avoir une épilepsie active actuellement ?
Si tu as aimé ton métier, tu pense que le prix était trop cher a payer ou bien si c'était a refaire, tu aurai choisi un autre métier ?
Si tu as aimé ton métier, tu pense que le prix était trop cher a payer ou bien si c'était a refaire, tu aurai choisi un autre métier ?
aladin- Administrateur
-
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Age : 40
Date d'inscription : 14/10/2007
Re: Ma rencontre avec une étudiante en neuropsychologie
Il serait possible que tu nous transmettes une copie de ce mémoire ?
Super témoignage
@aladin : tu préfères vivre un an libre, ou 20 ans à l'hôpital ?
Super témoignage
@aladin : tu préfères vivre un an libre, ou 20 ans à l'hôpital ?
Nesejet- Fondateur
-
Nombre de messages : 2284
Date d'inscription : 01/10/2007
Re: Ma rencontre avec une étudiante en neuropsychologie
Pour répondre à Aladin, tout d'abord, bien sûr que non je ne regrette pas les postes que j'ai occupés. Certes, ce qui m'a fait plonger c'est d'avoir assuré la gestion d'un service de 100 personnes (gestion du personnel et 50 h par semaine).
Tout a commencé à partir de ce moment là (2 ans après).
La médecine était déjà intervenue pour forme de harcèlement moral et m'avait proposé un autre poste (veiller au respect des règles d'urbanisme et d'aménagement du territoire sur un secteur de 16 communes). Passionnant !
Mon tort a été de me montrer atypique dans l'administration et de trop travailler ! De toujours vouloir apprendre des choses nouvelles aussi...
On me l'a reproché (un médecin inspecteur contrôleur m'a dit : "mais madame, pourquoi vivez-vous pour travailler").
Mais j'ai la tête haute. Je ne dois rien à personne. J'ai appris beaucoup et dans plusieurs domaines.
J'ai oeuvré pour le service public selon la déontologie qui lui correspond et mon éthique de travail.
Cette volonté d'apprendre et de me remettre en question me permet d'aider les personnes handicapées dans ma commune, maintenant que je ne travaille plus (j'ai une formation en aménagement des lieux publics pour les rendre accessibles aux personnes à mobilité réduite).
Mais j'avoue que parfois j'ai envie d'aller tout casser dans les bureaux de ceux qui m'ont mise en arrêt !
- Pour répondre à Nesejet, maintenant, ce mémoire est volumineux. Il contient 53 pages. Mais sur la base de ce document je dispose de certaines informations (écrites sous une forme très médicalisée bien sûr, mais elles sont compréhensibles lorsque l'on s'est intéressé à cette pathologie comme c'est notre cas ici).
Je peux donc "diluer" quelques infos si cela vous intéresse, mais il ne traite que de l'épilepsie temporale comme je l'ai précisé.
La plus grosse partie du document porte sur les tests de mémoire.
L'objectif était de voir si oui ou non épilepsies temporale droite et temporale gauche permettent de confirmer certaines hypothèses bien souvent "figées".
Un autre patient atteint d'épilepsie temporale gauche s'est livré aux tests aussi.
La conclusion tirée des résultats des tests sur chacun de nous est que l'on ne peut rien affirmer.
Voici ce que l'étudiante écrit :
"Le fonctionnement du cerveau est un processus dynamique et bien qu'une région cérébrale particulière soit impliquée dans une fonction cognitive donnée, d'autres réseaux neuronaux dans d'autres zones cérébrales peuvent supporter cette fonction".
A bientôt Je reviens demain et lundi matin je pars à la mer toute la semaine avec mon mari.
Tout a commencé à partir de ce moment là (2 ans après).
La médecine était déjà intervenue pour forme de harcèlement moral et m'avait proposé un autre poste (veiller au respect des règles d'urbanisme et d'aménagement du territoire sur un secteur de 16 communes). Passionnant !
Mon tort a été de me montrer atypique dans l'administration et de trop travailler ! De toujours vouloir apprendre des choses nouvelles aussi...
On me l'a reproché (un médecin inspecteur contrôleur m'a dit : "mais madame, pourquoi vivez-vous pour travailler").
Mais j'ai la tête haute. Je ne dois rien à personne. J'ai appris beaucoup et dans plusieurs domaines.
J'ai oeuvré pour le service public selon la déontologie qui lui correspond et mon éthique de travail.
Cette volonté d'apprendre et de me remettre en question me permet d'aider les personnes handicapées dans ma commune, maintenant que je ne travaille plus (j'ai une formation en aménagement des lieux publics pour les rendre accessibles aux personnes à mobilité réduite).
Mais j'avoue que parfois j'ai envie d'aller tout casser dans les bureaux de ceux qui m'ont mise en arrêt !
- Pour répondre à Nesejet, maintenant, ce mémoire est volumineux. Il contient 53 pages. Mais sur la base de ce document je dispose de certaines informations (écrites sous une forme très médicalisée bien sûr, mais elles sont compréhensibles lorsque l'on s'est intéressé à cette pathologie comme c'est notre cas ici).
Je peux donc "diluer" quelques infos si cela vous intéresse, mais il ne traite que de l'épilepsie temporale comme je l'ai précisé.
La plus grosse partie du document porte sur les tests de mémoire.
L'objectif était de voir si oui ou non épilepsies temporale droite et temporale gauche permettent de confirmer certaines hypothèses bien souvent "figées".
Un autre patient atteint d'épilepsie temporale gauche s'est livré aux tests aussi.
La conclusion tirée des résultats des tests sur chacun de nous est que l'on ne peut rien affirmer.
Voici ce que l'étudiante écrit :
"Le fonctionnement du cerveau est un processus dynamique et bien qu'une région cérébrale particulière soit impliquée dans une fonction cognitive donnée, d'autres réseaux neuronaux dans d'autres zones cérébrales peuvent supporter cette fonction".
A bientôt Je reviens demain et lundi matin je pars à la mer toute la semaine avec mon mari.
Invité- Invité
Re: Ma rencontre avec une étudiante en neuropsychologie
Ce que j'ai oublié d'ajouter aussi, c'est que ce mémoire ne "m'appartient" pas.
L'auteur doit bien sûr me donner son accord sur le fait que je le cite ici.
Pour l'instant je ne vous ai donné que des infos "générales", mais j'ai déjà peut-être passé les limites. (j'vais aller en prison vous croyez ? ).
Bonsoir à vous !
L'auteur doit bien sûr me donner son accord sur le fait que je le cite ici.
Pour l'instant je ne vous ai donné que des infos "générales", mais j'ai déjà peut-être passé les limites. (j'vais aller en prison vous croyez ? ).
Bonsoir à vous !
Invité- Invité
Re: Ma rencontre avec une étudiante en neuropsychologie
Merci pour ce témoignage
anne- Membre Plus
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Age : 43
Localisation : 67
Date d'inscription : 03/11/2007
Re: Ma rencontre avec une étudiante en neuropsychologie
Nesejet a écrit:Il serait possible que tu nous transmettes une copie de ce mémoire ?
Super témoignage
@aladin : tu préfères vivre un an libre, ou 20 ans à l'hôpital ?
Vous commencez a bien me connaitre
Je posais la question car je souhaite changer de poste et je sais que les responsabilités, les heures de travail et d'implication ne seront pas les memes...je sais que les risques de crises seront plus grands mais j'ai besoin de prendre l'air et de faire un métier qui me plaise! Le témoignage de Thérèse me donne envie de continuer dans cette voie tout en prenant garde à ne pas dépasser mes limites.
L'épilepsie temporale et sa relation a la mémoire m'interesse beaucoup! Les articles que l'on trouve sur le net a ce sujet sont peu nombreux et souvent en anglais donc même lorsqu'on commence a connaitre les termes médicaux en francais, en anglais ca devient très difficile a déchiffrer...
Si tu peux nous avoir quelques renseignements a ce sujet, je suis toute ouïe.
Par exemple, j'aimerai savoir s'il est possible d'avoir une trèèès mauvaise mémoire verbale (ou auditive, je ne sais comment l'a nommer) et une excellente mémoire visuelle...et comment l'expliquer?! Pas la même zone du cerveau ? Une mémoire étant très mauvaise, l'autre prends le dessus et se développe d'avantage que chez les autres gens ?!
J'avais commencé a aborder le sujet avec la neuro mais j'ai pas réussi a aller jusqu'au bout de mon raisonnement donc j'ai des questions sans réponses...
aladin- Administrateur
-
Nombre de messages : 5912
Age : 40
Date d'inscription : 14/10/2007
Re: Ma rencontre avec une étudiante en neuropsychologie
thérèse, ça serait bien si tu pouvais convaincre cette "étudiante" de venir témoigner elle même. Nous donner un point de vue "extérieur".
Sinon, au moins lui demander si tu as le droit d'en divulguer des parties pour nous aider comme toi tu as pu l'être...
Sinon, au moins lui demander si tu as le droit d'en divulguer des parties pour nous aider comme toi tu as pu l'être...
Nesejet- Fondateur
-
Nombre de messages : 2284
Date d'inscription : 01/10/2007
Re: Ma rencontre avec une étudiante en neuropsychologie
Je connais se test! je l'ai passer en 2003 avant qu'il decide d'opéré une premier fois. moi tout se trouve a la parti gauche du cerveau . si je peut te conseiller, moi j'ai de la misere avec les anastésie local, lorsquil me l'on fais j'ai hurlé de douleur. il font sa dans l'haine . il passe un tube et il envoie un medicament pour geler une parti du cerveau . la 2ieme fois qu'il me lavias fais pour voir l'autre parti, j'ai exigé 2 anastési et meme encopre, j'ai senti.
chantal- Membre Plus
-
Nombre de messages : 97
Age : 39
Localisation : Québec, Canada
Date d'inscription : 25/11/2007
Re: Ma rencontre avec une étudiante en neuropsychologie
Heu, le tube remonte jusqu'ou ? au cerveau ?
aladin- Administrateur
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Nombre de messages : 5912
Age : 40
Date d'inscription : 14/10/2007
Re: Ma rencontre avec une étudiante en neuropsychologie
je ne crois pas qu'il va jusque dans le cerveau mais une artere qui se rend direct au cerveau, c'est une question que j'ai jamais posé!
chantal- Membre Plus
-
Nombre de messages : 97
Age : 39
Localisation : Québec, Canada
Date d'inscription : 25/11/2007
Re: Ma rencontre avec une étudiante en neuropsychologie
Bonsoir à vous,
J'ai lu vos messages concernant ce fameux mémoire. Et celui de Nesejet tout particulièrement.
J'en ai parlé pour témoigner bien sûr, mais je ne peux décemment pas demander à une jeune fille qui est, en ce moment, occupée à chercher un établissement qui voudra bien l'accueillir en Octobre pour la poursuite de ses études.
Je savais que ces études sont difficiles, mais au point de n'être pas certaine de trouver un établissement avec un résultat pareil en master I c'est incroyable ! Vous imaginez la sélection ?
Elle va passer des oraux début Septembre dans trois établissements situés à plus de 100, voire 200 kms de chez elle et ne connaîtra leur réponse que mi-septembre.
Lui reste après à chercher un logement là où elle sera admise (si elle est admise car elle sait que rien n'est certain).
Cette jeune fille doit financer ses études en travaillant et elle cherche aussi un job pour la rentrée (qu'elle ne pourra chercher qu'en Octobre).
Bref, la galère telle que je ne l'aurais jamais imaginée pour une étudiante en médecine.
Elle n'a malheureusement pas de temps pour elle. Je ne peux pas la déranger avec cela, même si j'aurais aimé vous faire plaisir.
Pour me voir elle a dû faire près de 100 kms (et encore, sur trois fois je lui ai facilité la tâche deux fois en faisant mi-route avec mon mari pour la rejoindre !).
J'ai peut-être eu tort de vous parler de ce mémoire... Je vous ai créé un faux espoir.
J'insiste aussi à nouveau sur le fait qu'il traite essentiellement des problèmes de mémoire pour l'épilepsie des lobes temporaux uniquement.
J'espère que vous me comprendrez sinon je ne vais plus oser venir
Comme je vous l'ai dit, je pars pour une semaine. Nous rentrons dimanche prochain.
A la semaine prochaine
J'ai lu vos messages concernant ce fameux mémoire. Et celui de Nesejet tout particulièrement.
J'en ai parlé pour témoigner bien sûr, mais je ne peux décemment pas demander à une jeune fille qui est, en ce moment, occupée à chercher un établissement qui voudra bien l'accueillir en Octobre pour la poursuite de ses études.
Je savais que ces études sont difficiles, mais au point de n'être pas certaine de trouver un établissement avec un résultat pareil en master I c'est incroyable ! Vous imaginez la sélection ?
Elle va passer des oraux début Septembre dans trois établissements situés à plus de 100, voire 200 kms de chez elle et ne connaîtra leur réponse que mi-septembre.
Lui reste après à chercher un logement là où elle sera admise (si elle est admise car elle sait que rien n'est certain).
Cette jeune fille doit financer ses études en travaillant et elle cherche aussi un job pour la rentrée (qu'elle ne pourra chercher qu'en Octobre).
Bref, la galère telle que je ne l'aurais jamais imaginée pour une étudiante en médecine.
Elle n'a malheureusement pas de temps pour elle. Je ne peux pas la déranger avec cela, même si j'aurais aimé vous faire plaisir.
Pour me voir elle a dû faire près de 100 kms (et encore, sur trois fois je lui ai facilité la tâche deux fois en faisant mi-route avec mon mari pour la rejoindre !).
J'ai peut-être eu tort de vous parler de ce mémoire... Je vous ai créé un faux espoir.
J'insiste aussi à nouveau sur le fait qu'il traite essentiellement des problèmes de mémoire pour l'épilepsie des lobes temporaux uniquement.
J'espère que vous me comprendrez sinon je ne vais plus oser venir
Comme je vous l'ai dit, je pars pour une semaine. Nous rentrons dimanche prochain.
A la semaine prochaine
Invité- Invité
Re: Ma rencontre avec une étudiante en neuropsychologie
Bonne Semaine !
T'en fais pas pour le mémoire, je suis sûr qu'on a plein d'autre chose à partager.
T'en fais pas pour le mémoire, je suis sûr qu'on a plein d'autre chose à partager.
Nesejet- Fondateur
-
Nombre de messages : 2284
Date d'inscription : 01/10/2007
Re: Ma rencontre avec une étudiante en neuropsychologie
Je viens de tombé par hazard sur ce forum, et il me dit quelque, car il y a environ 4 ans j'ai rencontré à 2 reprises une étudiante en 5ème année en psychologie qui faisait un mémoire sur l'épilepsie temporal. Et elle n'avait trouvé que 2 volontaires, et la "sympathique" jeune fille ne m'a jamais donné de nouvelle sur son mémoire. Pourtant je lui avais consacré aussi 2 fois 4 heures de mon temps et accueilli à la maison......
mycia- Membre Hyperactif
-
Nombre de messages : 416
Age : 53
Localisation : nord
Date d'inscription : 04/01/2011
Re: Ma rencontre avec une étudiante en neuropsychologie
Il est clair que cette jeune file a dû faire un long travail pour essayer de comprendre l'épilepsie.
De mon côté un mémoire peut nous apprendre certaines choses mais ne fait pas car chacun est différent face à la maladie.
De mon côté un mémoire peut nous apprendre certaines choses mais ne fait pas car chacun est différent face à la maladie.
feline65- Membre Très Présent
-
Nombre de messages : 865
Age : 58
Localisation : suisse
Date d'inscription : 18/11/2012
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