Epilepsie et dépression
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Re: Epilepsie et dépression
Tout cela me laisse songeuse.
J'ai fait, dans le même mois, et pour la première fois de ma vie (à 40 ans), deux crises d'épilepsie tonico-cloniques pendant mon sommeil, et 4 absences éveillées que j'ai contrôlées et que j'ai d'abord pris pour des crises d'angoisses (alors que je n'en ai jamais fait).
J'ai fait un calendrier des événements.
Je me sentais particulièrement dépressive depuis plusieurs mois, le mois où j'ai fait mes crises, j'étais aussi affligée de deux infections, une sinusite et une cystite, diagnostiquées seulement lors de mon hospitalisation à ma deuxième crise.
J'ai obtenu une prescription de péniciline, les infections se sont résorbées, ainsi que TOUS les symptômes de dépression et ceux reliés à l'épilepsie : léger vertige, sensation d'être déconnectée, absences et bien sûr, les crises.
Depuis, j'ai retrouvé mon humeur naturelle (joie de vie débordante et belle énergie).
Alors je me questionne sur le lien entre tout cela.
Pour couronner le tout, un peu comme l'eczéma et l'asthme, il semble que la dépression et l'épilepsie proviendraient de la même pathologie :
(Source : http://www.john-libbey-eurotext.fr/fr/revues/medecine/epi/e-docs/00/01/D4/ED/article.phtml).
Compte tenu de mon état : dépression, double infections et le résultat, 6 crises d'épilepsie en 4 semaines, suivit de cette impression que j'ai de guérison, je ne peux m'empêcher de penser, mais sans certitude et sans preuves encore qu'il y a un lien entre tout cela.
Je vois un neurologue la semaine prochaine, et je passerai un autre encéphalogramme en janvier. Si celui-ci démontre que je n'ai plus de foyer épileptique, je viendrai le partager ici.
Cela ne représentera pas une preuve scientifique, mais pourrait peut-être donner une piste de solution pour ceux qui comme moi, auront fait de l'épilepsie pour la première fois à l'âge adulte, sans cause connue.
J'ai fait, dans le même mois, et pour la première fois de ma vie (à 40 ans), deux crises d'épilepsie tonico-cloniques pendant mon sommeil, et 4 absences éveillées que j'ai contrôlées et que j'ai d'abord pris pour des crises d'angoisses (alors que je n'en ai jamais fait).
J'ai fait un calendrier des événements.
Je me sentais particulièrement dépressive depuis plusieurs mois, le mois où j'ai fait mes crises, j'étais aussi affligée de deux infections, une sinusite et une cystite, diagnostiquées seulement lors de mon hospitalisation à ma deuxième crise.
J'ai obtenu une prescription de péniciline, les infections se sont résorbées, ainsi que TOUS les symptômes de dépression et ceux reliés à l'épilepsie : léger vertige, sensation d'être déconnectée, absences et bien sûr, les crises.
Depuis, j'ai retrouvé mon humeur naturelle (joie de vie débordante et belle énergie).
Alors je me questionne sur le lien entre tout cela.
Pour couronner le tout, un peu comme l'eczéma et l'asthme, il semble que la dépression et l'épilepsie proviendraient de la même pathologie :
(Source : http://www.john-libbey-eurotext.fr/fr/revues/medecine/epi/e-docs/00/01/D4/ED/article.phtml).
Compte tenu de mon état : dépression, double infections et le résultat, 6 crises d'épilepsie en 4 semaines, suivit de cette impression que j'ai de guérison, je ne peux m'empêcher de penser, mais sans certitude et sans preuves encore qu'il y a un lien entre tout cela.
Je vois un neurologue la semaine prochaine, et je passerai un autre encéphalogramme en janvier. Si celui-ci démontre que je n'ai plus de foyer épileptique, je viendrai le partager ici.
Cela ne représentera pas une preuve scientifique, mais pourrait peut-être donner une piste de solution pour ceux qui comme moi, auront fait de l'épilepsie pour la première fois à l'âge adulte, sans cause connue.
Michèle-
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Re: Epilepsie et dépression
Pour couronner le tout, un peu comme l'eczéma et l'asthme, il semble que la dépression et l'épilepsie proviendraient de la même pathologie :
(Source : http://www.john-libbey-eurotext.fr/fr/revues/medecine/epi/e-docs/00/01/D4/ED/article.phtml).
L'épilepsie est une maladie neurologique et la dépression une maladie psychologique, ce ne sont pas du tous les même pathologie.
La fatigue, le stress, l'angoisse, la dépression et le manque de sommeil, sont des facteurs déclenchant les crises. L'épilepsie est une maladie avec des hauts et des bas. Parfois elle peut disparaitre quelques temps, mais on en guérit pas (sauf opération). Certains évènements peuvent faire survenir les crises, entre autre les facteurs que j'ai cité plus haut. Mais se ne sont pas eux qui créer l'épilepsie.Compte tenu de mon état : dépression, double infections et le résultat, 6 crises d'épilepsie en 4 semaines, suivit de cette impression que j'ai de guérison, je ne peux m'empêcher de penser, mais sans certitude et sans preuves encore qu'il y a un lien entre tout cela.
J'ai parfois eux des EEG totalement normaux et pourtant je suis bien épileptique depuis des années. Une personne qui ne fait pas d'épilepsie peut aussi avoir un EEG avec des anomalies.Je vois un neurologue la semaine prochaine, et je passerai un autre encéphalogramme en janvier. Si celui-ci démontre que je n'ai plus de foyer épileptique, je viendrai le partager ici.
Malheureusement il y a beaucoup de personnes dans votre cas. Je dirai même que la majorité des épileptiques ne connaisse pas la cause de leur épilepsie.
Cela ne représentera pas une preuve scientifique, mais pourrait peut-être donner une piste de solution pour ceux qui comme moi, auront fait de l'épilepsie pour la première fois à l'âge adulte, sans cause connue.
Dernière édition par savana le Dim 12 Déc 2010 - 21:15, édité 1 fois
savana- Administrateur
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Re: Epilepsie et dépression
Je serai attentive à ton prochain post, Michèle.
Mais... un EEG sans pointe épileptique ne garantit pas que les crises ne reprendront pas.
Mes EEG de septembre et du 22 octobre étaient bons, arythmiques mais sans pointe épileptique. Et je suis partie en crise de type clonique le 26 octobre.
Un EEG nerveux et arythmique sans pointe épileptique était démontré le 19 novembre mais j'ai fait une crise de type clonique le 27 novembre.
Depuis le 05/11, je présente des troubles visuels quotidiens. Parfois légers (quelques secondes) parfois longs (plus de deux heures).
Dans un autre post, j'explique que nous repartons sur un IRM poussé le 28/12/2010, et je serai hospitalisée le 06/01/2011 pour une semaine avec enregistrement 24h/24 EEG + vidéo.
J'en reparlerai !
Cats
Mais... un EEG sans pointe épileptique ne garantit pas que les crises ne reprendront pas.
Mes EEG de septembre et du 22 octobre étaient bons, arythmiques mais sans pointe épileptique. Et je suis partie en crise de type clonique le 26 octobre.
Un EEG nerveux et arythmique sans pointe épileptique était démontré le 19 novembre mais j'ai fait une crise de type clonique le 27 novembre.
Depuis le 05/11, je présente des troubles visuels quotidiens. Parfois légers (quelques secondes) parfois longs (plus de deux heures).
Dans un autre post, j'explique que nous repartons sur un IRM poussé le 28/12/2010, et je serai hospitalisée le 06/01/2011 pour une semaine avec enregistrement 24h/24 EEG + vidéo.
J'en reparlerai !
Cats
Avenir7249- Membre Hyperactif
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Re: Epilepsie et dépression
savana, merci de vos commentaires.
Mais j'aimerais corriger cependant concernant la dépression. Il est de plus en plus démontré que celle-ci fait suite à des dérèglements physiques.
Ma vie va très bien, je n'ai pas de soucis, je ne suis pas angoissée, je ne suis pas surmenée. Il n'y avait aucune explication psychologique à mon état dépressif. Par contre, je souffrais de nombreux dérèglements physiques simultanément dont l'épilepsie pourrait être une conséquence accidentelle. Seuls l'avenir et mes prochains examens en apporteront la preuve. Évidemment, je le souhaite...
Mais j'aimerais corriger cependant concernant la dépression. Il est de plus en plus démontré que celle-ci fait suite à des dérèglements physiques.
Ma vie va très bien, je n'ai pas de soucis, je ne suis pas angoissée, je ne suis pas surmenée. Il n'y avait aucune explication psychologique à mon état dépressif. Par contre, je souffrais de nombreux dérèglements physiques simultanément dont l'épilepsie pourrait être une conséquence accidentelle. Seuls l'avenir et mes prochains examens en apporteront la preuve. Évidemment, je le souhaite...
Michèle-
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Re: Epilepsie et dépression
Tout à fait d'accord avec toi Michelle
J'ai écris un message disant la même chose mais apparemment y a eu un bug.
Je disais donc la dépression n'est pas que psychologique mais aussi physique. Par exemple la sérotonine est une hormone régulatrice de l'humeur. Si on en manque on risque de déprimer. Le moyen le plus naturel de produire ce neurotransmetteur est le soleil. Mnt il font des médicaments (recapteur) pour aider les personnes souffrant de dépression.
Après je suis d'accord ce ne sont pas du tout les même pathologies.
Elles peuvent tout de même s'influencer entre elles (je parle pour moi) autant au niveau psychologique que physique.
J'ai écris un message disant la même chose mais apparemment y a eu un bug.
Je disais donc la dépression n'est pas que psychologique mais aussi physique. Par exemple la sérotonine est une hormone régulatrice de l'humeur. Si on en manque on risque de déprimer. Le moyen le plus naturel de produire ce neurotransmetteur est le soleil. Mnt il font des médicaments (recapteur) pour aider les personnes souffrant de dépression.
Après je suis d'accord ce ne sont pas du tout les même pathologies.
Elles peuvent tout de même s'influencer entre elles (je parle pour moi) autant au niveau psychologique que physique.
Bugsbunny- Nouveau Membre
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Re: Epilepsie et dépression
C'est vrai et à la relecture du lien que j'ai mis, je me suis bien mal exprimée.
Il est plutôt question de deux pathologies bien distinctes mais avec des points communs, je fais un copier/coller des termes exacts, ce qui évitera l'interprétation nébuleuse que je pourrais en faire :
Dépression et épilepsie : un déterminisme commun ?
Un certain nombre d'arguments plaide en faveur d'un déterminisme commun aux deux pathologies.
Arguments neurochimiques
Le rôle de la sérotonine et de la noradrénaline est bien établi dans la physiopathologie de la dépression endogène (Musselman et al., 1998) et de l'épilepsie (Killam et Killam, 1984 ; McNamara, 1984). Les anomalies observées ont un profil d'évolution parallèle.
Arguments génétiques
Un antécédent familial de maladie psychiatrique est retrouvé chez plus de la moitié des patients ayant à la fois une dépression et une épilepsie. Parmi ces antécédents, le plus fréquent est la dépression (Robertson et Trimble, 1987).
Arguments thérapeutiques
La plupart des anti-épileptiques (Dépakine®, Tégrétol® mais aussi Neurontin®, Lamictal®) possèdent une action normothymique (Gitlin, 2001 ; Frye et al., 2000 ; Botts et Raskind, 1999).
Arguments neurophysiologiques
La plus forte prévalence de la dépression chez les patients souffrant d'épilepsie partielle impliquant le lobe temporal par rapport aux patients souffrant de crises généralisées (Perini et al., 1996 ; Robertson et al., 1994) plaide en faveur d'une influence du système limbique dans la genèse de la dépression. La forte incidence des syndromes dépressifs, souvent sévères, chez les patients ayant subi une lobectomie antéro-temporale est en faveur de cette hypothèse (Ring et al., 1998 ; Altshuler et al., 1999). La question de la latéralisation du foyer épileptogène est controversée (revue in Mendez et al., 1993).
Il est plutôt question de deux pathologies bien distinctes mais avec des points communs, je fais un copier/coller des termes exacts, ce qui évitera l'interprétation nébuleuse que je pourrais en faire :
Dépression et épilepsie : un déterminisme commun ?
Un certain nombre d'arguments plaide en faveur d'un déterminisme commun aux deux pathologies.
Arguments neurochimiques
Le rôle de la sérotonine et de la noradrénaline est bien établi dans la physiopathologie de la dépression endogène (Musselman et al., 1998) et de l'épilepsie (Killam et Killam, 1984 ; McNamara, 1984). Les anomalies observées ont un profil d'évolution parallèle.
Arguments génétiques
Un antécédent familial de maladie psychiatrique est retrouvé chez plus de la moitié des patients ayant à la fois une dépression et une épilepsie. Parmi ces antécédents, le plus fréquent est la dépression (Robertson et Trimble, 1987).
Arguments thérapeutiques
La plupart des anti-épileptiques (Dépakine®, Tégrétol® mais aussi Neurontin®, Lamictal®) possèdent une action normothymique (Gitlin, 2001 ; Frye et al., 2000 ; Botts et Raskind, 1999).
Arguments neurophysiologiques
La plus forte prévalence de la dépression chez les patients souffrant d'épilepsie partielle impliquant le lobe temporal par rapport aux patients souffrant de crises généralisées (Perini et al., 1996 ; Robertson et al., 1994) plaide en faveur d'une influence du système limbique dans la genèse de la dépression. La forte incidence des syndromes dépressifs, souvent sévères, chez les patients ayant subi une lobectomie antéro-temporale est en faveur de cette hypothèse (Ring et al., 1998 ; Altshuler et al., 1999). La question de la latéralisation du foyer épileptogène est controversée (revue in Mendez et al., 1993).
Michèle-
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Date d'inscription : 04/12/2010
Epilepsie et dépression
Je ne suis pas spécialiste de la dépression, mais en vous lisant j'en aurai appris un peu plus.Mais j'aimerais corriger cependant concernant la dépression. Il est de plus en plus démontré que celle-ci fait suite à des dérèglements physiques.
Ma nutritionniste m'avait fais prendre de la micro-nutrition pour réguler la sérotonine dans mon cerveau. Pour diminuer mon stress, et mes sensation de faim. Elle m'avait expliquer le rôle de la sérotonine dans le cerveaux, entre autre l'humeur. Tous ca pour dire que la micro-nutrition peut être une bonne alternative au médicament quand la pathologie n'est pas trop lourde.Je disais donc la dépression n'est pas que psychologique mais aussi physique. Par exemple la sérotonine est une hormone régulatrice de l'humeur. Si on en manque on risque de déprimer. Le moyen le plus naturel de produire ce neurotransmetteur est le soleil. Mnt il font des médicaments (recapteur) pour aider les personnes souffrant de dépression.
Je suis d'accord aussi. La dépression est un facteur déclenchant pour l'épilepsie, mais l'épilepsie peut aussi provoquer une dépression chez une personne malade.Elles peuvent tout de même s'influencer entre elles (je parle pour moi) autant au niveau psychologique que physique.
PS: Je vais diviser ce post dans un autre sujet car on s'éloigne du sujet principale les filles. Vous pourrez continuer cette conversation dans le nouveau post.
savana- Administrateur
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Re: Epilepsie et dépression
Encore désolée mais je ne trouvais plus du tout mes messages.
Bugsbunny- Nouveau Membre
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Re: Epilepsie et dépression
J'aurai du laisser un traceur pour que vous puissiez retrouvé le post plus facilement.
savana- Administrateur
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