Dépression induite par les antiépileptiques

Bonjour,

La question est simple: avez-vous constaté une baisse d'humeur depuis la prise des antiépileptiques, trouble qui aurait disparu à l'arrêt du traitement?
Pour ma part, depuis quelques années, je pleure très souvent (je suis sous Lamictal 140mg/jour et 1/2 Dépakine 500mg/jour).
Epileptique depuis 25 ans, j'ai essayé de nombreuses molécules:neurontin, keppra, fycompa,,sabril et j'en passe..
Depuis le début de la semaine, on m'a prescrit du séropram (antidépresseur) pour chasser mes idées noires (il y a deux ans, j'ai avalé 5 dépakine dans la nuit dans un élan de profonde détresse: je ne voulais plus me réveiller…)

Quelqu'un d'entre nous prend-il du séropram en association avec les antiépileptiques?
Bonne journée.
Merci pour vos réponses.

Salut magali.
Moi j ai essaye le seroplex qui est un AD proche du tiens je suppose, ca m a bcp aide, je te conseille de monter doucement et tu devrais sentir les effets au bout de 3 semaines, c etait pas a cause de mon epilepsie pour moi mais plus une espece de malaise social.
Je ne prends plus d AD mais je suspecte le lamictal de m angoisser c est pour cela que je suis en train de repasser a la depakine doucement. J ai comme toi depakine et lamictal en mm tps et je sais que les 2 ensembles c pas top.

Bonjour Bart,

Merci pour ta réponse.
J'ai commencé le séropram au début du mois puis j'ai diminué la dose (je prends actuellement 1/4 de comprimé par jour car ce traitement me fatigue trop.)
Je me demande si c'est vraiment efficace. Je continue malgré ce traitement à pleurer beaucoup.
Pourquoi écris-tu que l'association Dépakine+Lamictal, ce n'est pas top?
Merci de m'avoir lue.
Bonne soirée.

Je relance car moi aussi j'ai une association Lamictal + Depakine (avec du Vimpat en plus) et comme le dit Bart "c'est pas top". Pensez-vous que le Lamictal puisse favoriser les "idées noires" sur un terrain un peu dépressif (lié à la maladie dans mon cas) ? J'hésite à remplacer le Lamictal par du Kepra (avec l'accord de la neuro bien sûr) mais d'un point de vue psy je crains que cela ne soit pas une bonne idée. Est-il possible que le Lamictal puisse être plus mauvais d'un point de vue psy que le Kepra, réputé pour ses ES en la matière ? D'un autre côté si le Kepra devait réduire mes crises ... je serais un sujet moins susceptible de déprimer ...

Salut Marla. Jai été sous depakine valium depuis toute petite je suis née épileptique. Par la suite j'ai eu de nombreux autres traitements. Keppra aussi entre autre. Personnellement le Keppra ne faisait plus effet j'ai ensuite été sous lamictal d'ailleurs j'y suis encore depuis de nombreuses années maintenant. J'ai commencé léger 25 mg matin et soir puis 50 puis 100 puis 125 toujours matin et soir ensuite on m'a fait passé a 175 et maintenant matin et soir je suis a 200. Cependant je n'ai constaté aucuns effets secondaires. Pas de fatigue de baisse de moral d'idées noires et bien qu'il m'est évité de faire des crises pendant quelques années plus il augmente moins il fonctionne. Je compte des que je revois mon neuro lui dire d'ailleurs de me l'arrêter . Il ne fait plus aucun effet on augmente on augmente mais les crises reviennent de plus en plus (jusqu'à 4 5 par jours généralement 2 a 3 fois par semaine). En revanche depuis 2 ou 3 ans on m'a prescrit un autre anti-epileptique. Qui a aussi des effets sédatifs amnesiant myorelaxants anxiolytique. C'est du rivotril. C'est un très puissant anti-epileptique. Délivré maintenant sur ordonnance sécurisée car placé maintenant dans la classe des stupéfiants et il est délivré par ton neuro uniquement et renouvelable 1 an par ton généraliste ensuite il faut a nouveau une ordonnance de ton neuro . J'ai commencé doucement 3 gouttes matin et midi et 6 le soir puis petit à petit ils me l'ont augmenté je suis maintenant a 10 matin midi et 30 le soir. Je ne te cache pas que ce sont des doses très fortes. Et aïe aïe aïe aux effets secondaires. Pour ma part valium même a forte doses et en injection depakine Keppra ect ... On a tout essayé mais après quelques mois d'efficacité ces derniers ne faisait plus effet. Par contre le rivotril est radical. Une crise ou un début de crise et ça casse la crise aussitôt. Mais comme je l'ai dit attention aux effets secondaires. Somnolence accrue sans pour autant dormir léthargie difficultés a réagir avec beaucoup de mal difficultés aussi a comprendre ce qu'on te dit aussitôt . Il aurait des verrues anti dépressive egalement. Mais suite a des conséquences assez désastreuses dans ma vie j'ai plongé dans une grave dépression. Donc actuellement en plus du rivotril j'ai du lamictal 200 matin et soir mais aussi un autre antidépresseur l'anafranil (puissant aussi) du seresta en 10 matin midi 18h et comme je souffre d'insomnies chronique ce qui inévitablement entraîné par le manque de sommeil des crises j'ai aussi a prendre au couché seresta 50 et zolpidem. Ce sont des somnifères. Je les supporte bien et ils ont un effet immédiat les concernant. Mais même si je m'endors aussitôt je me réveille 2 3 4h après sans réussir à me rendormir. Il faut savoir que le rivotril est utilisé pour les cas sévères ou pharmaco-resistant avéré (moi je fais des crises généralisées tonico clonique). J'ai essayé nombreuses choses les traitements différents les doses le magnétisme l'hypnose rien n'a marché. Pareil pour les antidépresseurs (cymbalta laroxyl axnax seroplex effexor et j'en passe ) avec l'anafranil que je prends depuis le début de cette année et le rivotril plus les anxio j'ai ressenti un mieux . Qui ne s'est pas fait sentir aussitôt mais 3 semaines 1 mois après . Je ne pense pas que le lamictal entraine des dépressions ou idées qui s'en rapproche. Il est en général très bien toléré surtout a faible dose. Mais je le rappelle je ne suis pas médecin et chaque personne est différente. Si tu te pose la question parles-en a ton spécialiste ou pourquoi pas prendre rdv pour un suivi par un psychiatre. C'est leur métier et ils sont là pour détecter justement les phases de dépression même minimes et peuvent vraiment t'aider quand tu tombe sur un bon bien sûr mais même si c'est difficile au début de parler si le courant passe tu te sentiras peu a peu de mieux en mieux et te confier. Quant à lui il va creuser sans même que tu t'en rende compte avec beaucoup de susceptibilité et d'adresse tout en restant dans le respect et ta faculté a parlé petit a petit a évoluer a te mettre a l'aise. Ils prennent en compte tout ces facteurs peu importe le temps que ça prends . Ensuite ils adaptent a ton état un traitement médical et parfois même te dirige en parallèle vers un(e) psychologue qui n'a pas exactement le même rôle

Bonjour,

Merci pour ta réponse.
As-tu constaté que le Rivotril te désinhibe?