optimiste-pessimiste

Bonjour tout le monde

J'ai rencontrer mon nouveau neurologue il y a deux semaines.
J'ai une surdose qui joue effet paradoxal de lamictal. Il m'a donc donner du keppra en même temps que le lamictal pour qu'au fur et à mesure je diminue le lamictal. Aujourd'hui premier jour de baisse.. J'ai peur, mais en même temps je suis cntente de peut être avoir trouver un traitement qui m'est adapté (même si le moral ne suit pas et que mon état physique est très fatigué).
Avez vous aussi eu la peur de changer de traitement ?( c'est mon premier changement en 4 ans..)

Bonne journée à tous

bonjour!
mes changements de traitements: c'est un périple digne d'un livre.
je n'ai jamais eu peur de changer, je voulais simplement guérir, coûte que coûte!
PS: je prends aussi keppra et lamictal (+micropakine et rivotril) et ça a l'air de marcher!
Donc en résumé pour moi: MEME PAS PEUR!

bonjour à tous et à toutes,

J'ai 41 ans et suis épileptique depuis l'age de 20ans. Pdt 17 ans j'ai été +ou- tranquille avec une crise par an. Donc je travaillais, conduisais et avais vie sociale normale. Depuis 4 ans aggravation : minimum 4 crises généralisées par semaine jusqu'à 6 par jour sans compter les absences. Depuis je suis en invalidité et je ne conduis plus. Mes crises m'ont amené à me blesser très grièvement. En juillet dernier je me suis fait opérer du nerf vague. Les résultats ne sont pas là pour l'instant mais ma neuro m'a dit que la phase de réglage pouvait durer 1 an. Je ne mets pas trop d'espoir là dedans. Un espoir déçu fait beaucoup trop mal.
La question : optimisme ou pessimisme. Je pense qu'on est tous amené à avoir des phases de pessimise (à cause des effets secondaires, des crises, de la vie sociale qui peut fondre comme neige au soleil....). Je suis passée par là mais j'ai dit stop et je pense avoir accepté mon épilepsie grace à mon mari. Ai-je le choix???

mia69 a écrit:bonjour à tous et à toutes,

J'ai 41 ans et suis épileptique depuis l'age de 20ans. Pdt 17 ans j'ai été +ou- tranquille avec une crise par an. Donc je travaillais, conduisais et avais vie sociale normale. Depuis 4 ans aggravation : minimum 4 crises généralisées par semaine jusqu'à 6 par jour sans compter les absences. Depuis je suis en invalidité et je ne conduis plus. Mes crises m'ont amené à me blesser très grièvement. En juillet dernier je me suis fait opérer du nerf vague. Les résultats ne sont pas là pour l'instant mais ma neuro m'a dit que la phase de réglage pouvait durer 1 an. Je ne mets pas trop d'espoir là dedans. Un espoir déçu fait beaucoup trop mal.
La question : optimisme ou pessimisme. Je pense qu'on est tous amené à avoir des phases de pessimise (à cause des effets secondaires, des crises, de la vie sociale qui peut fondre comme neige au soleil....). Je suis passée par là mais j'ai dit stop et je pense avoir accepté mon épilepsie grace à mon mari. Ai-je le choix???

Oui, effectivement, la question ne se pose même pas. L'épilepsie s'invite dans votre vie sans y être conviée, évolue en fonction des années sans votre avis demandé et peut parfois faire basculer une vie sans remords prononcé...
Certes nous n'avons aucune autre possibilité que la cohabitation forcée, mais pour les plus pessimistes et les plus effrayés je confirais que l'un des recours salvateurs c'est le traitement, l'essai de nouvelles molécules avec échec ou succès à la clé mais si vous ne tentez pas comme MIA69 l'a fait vous n'aurez que des regrets. Courage pour s'en sortir il faut miser avec sérénité !

Je vous remercie pour vos témoignages et courage à vous !