pamplemousse et interactions médicamenteuse
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pamplemousse et interactions médicamenteuse
Pamplemousse et médicaments peuvent former un cocktail explosif
«Je ne crois pas que cette interaction [entre certains médicaments et le pamplemousse] soit connue aussi bien qu’elle le devrait», a affirmé le Dr Bailey.
Le nombre de médicaments qui, en présence d'un pamplemousse, forment un cocktail explosif susceptible d’avoir des effets néfastes sur la santé a plus que doublé au cours des quatre dernières années. Pour cette raison, les chercheurs qui ont découvert il y a plus de 20 ans l’existence de cette dangereuse interaction entre les jus d’agrumes et certains médicaments couramment prescrits ont cru nécessaire de mieux renseigner les professionnels de la santé sur son occurrence et ses mécanismes en publiant un article qui paraît aujourd’hui dans le Journal de l’Association médicale canadienne.
Plus de 85 médicaments qui interagissent avec le pamplemousse ont été identifiés à ce jour. Le nombre de ceux qui, en association avec ce fruit, entraînent des conséquences sérieuses susceptibles de menacer la vie du patient, est passé de 17 à 43 (voir la liste à la fin du texte) entre 2008 et 2012. Et « nombre de ces médicaments sont prescrits couramment et sont absolument nécessaires dans le traitement de maladies communes ou graves », soulignent dans leur article David Bailey du Lawson Health Research Institute à London, Ontario, et ses collègues de la University of Western Ontario.
L’interaction avec l’agrume est dangereuse parce qu’elle compromet le métabolisme du médicament, qui du coup accroît sa concentration dans le sang. Rappelons d’abord que les médicaments sont métabolisés, c’est-à-dire dégradés, notamment par des enzymes appartenant à la superfamille des cytochromes P450. L’une d’entre elles, l’enzyme cytochrome P450 3A4 (ou CYP3A4), est particulièrement importante car elle assure l’inactivation d’environ 50 % de tous les médicaments. Cette enzyme est présente dans les cellules tapissant la paroi de l’intestin grêle et du côlon, ainsi que dans les cellules du foie. Ainsi, un médicament qui est absorbé par voie orale sera en partie dégradé à ces différents endroits avant d’atteindre la circulation sanguine, où il exerce son action. Par exemple, de la dose ingurgitée de l’hypotenseur félodipine, seulement 15 % atteignent la circulation sanguine et sont disponibles pour agir sur l’organisme.
Pour sa part, le pamplemousse contient des furanocoumarines qui sont transformés par l’enzyme CYP3A4 en composés intermédiaires très réactifs, qui se lient fortement au site actif de l’enzyme, qui devient alors paralysée de façon permanente. Ainsi, un patient qui a l’habitude de manger un pamplemousse ou d’en boire le jus au petit-déjeuner alors que son médecin lui a prescrit de la félodipine subira une overdose d’hypotenseur en raison de l’activité réduite de l’enzyme CYP3A4 qui n’assurera plus aussi efficacement le métabolisme du médicament absorbé. Comme les furanocoumarines font partie intégrante du pamplemousse, toutes les formes du fruit - jus de pamplemousse fraîchement pressé ou fait de concentré, tout autant que le fruit complet - ont le pouvoir d’inhiber l’activité de CYP3A4. Un pamplemousse complet ou 200 ml de jus suffisent pour engendrer un accroissement cliniquement significatif de la concentration de plusieurs médicaments dans le sang (ils triplent la concentration de félodipine par exemple), ainsi que des conséquences néfastes. De plus, ils possèdent une durée d’action suffisante pour affecter des médicaments qui sont administrés à n’importe quel moment de la journée.
Les oranges Séville (qui entrent souvent dans la composition des marmelades), les limettes et les pomelos induisent aussi le même blocage de CYP3A4, tandis que les variétés d’oranges sucrées, telles que Navel ou Valencia, ne renferment pas de furanocoumarines, et donc n’altèrent pas le métabolisme des médicaments.
Les auteurs de l’article soulignent aussi que le pamplemousse agit sur des médicaments particuliers et non pas sur des classes entières de médicaments. Les médications qui sont les plus susceptibles d’interagir significativement avec le pamplemousse présentent trois caractéristiques importantes : elles sont administrées oralement, elles sont métabolisées par CYP3A4, et elles ont une biodisponibilité faible, c’est-à-dire que moins de 30 % de la dose absorbée atteint la circulation sanguine et peut exercer une activité biologique. Les médicaments dotés d’une très faible biodisponibilité sont en effet les plus susceptibles de voir leur concentration s’accroître substantiellement en présence de pamplemousse, et inversement, les drogues dont la biodisponibilité est élevée subiront une élévation cliniquement marginale en présence de pamplemousse.
La vulnérabilité des patients à cette interaction pharmacocinétique varie énormément d’un individu à l’autre. Avec un seul verre de jus de pamplemousse, la concentration sanguine de félodipine pourra atteindre huit fois celle observée sans pamplemousse chez un patient, ou demeurer presque inchangée chez un autre. Néanmoins, les auteurs de l’article du JAMC affirment que les adultes les plus âgés représentent une population particulièrement vulnérable aux interactions avec le pamplemousse en raison de leur moindre capacité à compenser les concentrations excessives de médicaments dans le sang. Ils donnent l’exemple de la félodipine - qui abaisse la tension artérielle - qui, lorsqu’elle est ingérée en concomitance avec le pamplemousse, n’entraîne pas d’élévation compensatoire du rythme cardiaque chez les adultes plus âgés, alors qu’elle le fait chez les individus jeunes et d’âge moyen, « vraisemblablement parce que la sensibilité des barocepteurs (récepteurs sensibles à la tension artérielle) s’atténue avec l’âge ».
Finalement, les chercheurs décrivent les conséquences cliniques à redouter lorsqu’un médicament voit sa pharmacocinétique chamboulée par le pamplemousse. L’amiodarone et son analogue, le dronedarone, deux antiarythmiques, peuvent induire des torsades de pointe, une forme très sévère d’arythmie cardiaque, durant laquelle « le coeur ne pompe plus de sang ». « Six secondes de torsades de pointe peuvent aboutir à la mort », précise le Dr Bailey. Deux inhibiteurs de la tyroine kinase (le nilotinib et le sunitinib), deux substances anticancéreuses, peuvent, eux aussi, provoquer ces graves complications en présence de pamplemousse. Plusieurs statines, ces substances qui abaissent les niveaux de cholestérol, dont l’atorvastatine qui était le médicament le plus prescrit au Canada en 2011, ont le pouvoir de détruire les muscles squelettiques quand leurs concentrations s’élèvent anormalement en raison d’une interaction avec le pamplemousse.
Les dommages musculaires entraînent alors la libération dans le sang de protéines, qui lorsqu’elles parviennent au niveau des reins, obstruent le néphron qui filtre le sang et l’empêchent de remplir sa fonction. Le patient se retrouve alors en insuffisance rénale aiguë. « Toutefois, il est toujours possible de choisir un autre hypolipidémiant, comme la fluvastatine, la pravastatine, ou rosuvastatine, dont la pharmacocinétique n’est pas affectée par le pamplemousse », fait remarquer le Dr Bailey. Les résultats d’une étude épidémiologique ont pour leur part suggéré que les femmes postménopausées qui prenaient des oestrogènes en même temps que du pamplemousse couraient un risque plus élevé de cancer du sein que celles qui ne consommaient pas de pamplemousse.
« Je ne crois pas que cette interaction [entre certains médicaments et le pamplemousse] soit connue aussi bien qu’elle le devrait, d’autant plus qu’il y a tellement de nouveaux médicaments qui apparaissent sur le marché et qui ont le potentiel d’engendrer des effets graves », a affirmé en entrevue téléphonique le Dr Bailey pour motiver la pertinence de son article. « La moitié de ces nouveaux médicaments peuvent provoquer un arrêt cardiaque. » Ce n’est pas rien !
Liste des médicaments dont l’interaction avec le pamplemousse est négative:
Crizotinib, Dasatinib, Erlotinib, Everolimus, Lapatinib, Nilotinib, Pazopanib, Sunitinib, Vandetanib, Venurafenib, Erythromycine, Halofantrine, Maraviroc, Primaquine, Quinine, Rilpivirine, Atorvastatine, Lovastatine, Simvastatine, Amiodarone, Apixaban, Clopidogrel, Dronedarone, Eplerenone, Felodipine, Nifedipine, Quinidine, Rivaroxaban, Ticagrelor, Alfentanil (oral), Buspirone, Dextromethorphan, Fentanyl (oral), Ketamine (oral), Lurasidone, Oxycodone, Pimozide, Quetiapine, Trizaolam, Ziprasidone, Domperidone, Cyclosporine, Everolimus, Sirolimus, Tacrolimus, Darifenacine, Fesoterodine, Solifenacine, Silodosine, Tamsulosine.
source: http://www.ledevoir.com/societe/sante/364912/pamplemousse-et-medicaments-forment-un
«Je ne crois pas que cette interaction [entre certains médicaments et le pamplemousse] soit connue aussi bien qu’elle le devrait», a affirmé le Dr Bailey.
Le nombre de médicaments qui, en présence d'un pamplemousse, forment un cocktail explosif susceptible d’avoir des effets néfastes sur la santé a plus que doublé au cours des quatre dernières années. Pour cette raison, les chercheurs qui ont découvert il y a plus de 20 ans l’existence de cette dangereuse interaction entre les jus d’agrumes et certains médicaments couramment prescrits ont cru nécessaire de mieux renseigner les professionnels de la santé sur son occurrence et ses mécanismes en publiant un article qui paraît aujourd’hui dans le Journal de l’Association médicale canadienne.
Plus de 85 médicaments qui interagissent avec le pamplemousse ont été identifiés à ce jour. Le nombre de ceux qui, en association avec ce fruit, entraînent des conséquences sérieuses susceptibles de menacer la vie du patient, est passé de 17 à 43 (voir la liste à la fin du texte) entre 2008 et 2012. Et « nombre de ces médicaments sont prescrits couramment et sont absolument nécessaires dans le traitement de maladies communes ou graves », soulignent dans leur article David Bailey du Lawson Health Research Institute à London, Ontario, et ses collègues de la University of Western Ontario.
L’interaction avec l’agrume est dangereuse parce qu’elle compromet le métabolisme du médicament, qui du coup accroît sa concentration dans le sang. Rappelons d’abord que les médicaments sont métabolisés, c’est-à-dire dégradés, notamment par des enzymes appartenant à la superfamille des cytochromes P450. L’une d’entre elles, l’enzyme cytochrome P450 3A4 (ou CYP3A4), est particulièrement importante car elle assure l’inactivation d’environ 50 % de tous les médicaments. Cette enzyme est présente dans les cellules tapissant la paroi de l’intestin grêle et du côlon, ainsi que dans les cellules du foie. Ainsi, un médicament qui est absorbé par voie orale sera en partie dégradé à ces différents endroits avant d’atteindre la circulation sanguine, où il exerce son action. Par exemple, de la dose ingurgitée de l’hypotenseur félodipine, seulement 15 % atteignent la circulation sanguine et sont disponibles pour agir sur l’organisme.
Pour sa part, le pamplemousse contient des furanocoumarines qui sont transformés par l’enzyme CYP3A4 en composés intermédiaires très réactifs, qui se lient fortement au site actif de l’enzyme, qui devient alors paralysée de façon permanente. Ainsi, un patient qui a l’habitude de manger un pamplemousse ou d’en boire le jus au petit-déjeuner alors que son médecin lui a prescrit de la félodipine subira une overdose d’hypotenseur en raison de l’activité réduite de l’enzyme CYP3A4 qui n’assurera plus aussi efficacement le métabolisme du médicament absorbé. Comme les furanocoumarines font partie intégrante du pamplemousse, toutes les formes du fruit - jus de pamplemousse fraîchement pressé ou fait de concentré, tout autant que le fruit complet - ont le pouvoir d’inhiber l’activité de CYP3A4. Un pamplemousse complet ou 200 ml de jus suffisent pour engendrer un accroissement cliniquement significatif de la concentration de plusieurs médicaments dans le sang (ils triplent la concentration de félodipine par exemple), ainsi que des conséquences néfastes. De plus, ils possèdent une durée d’action suffisante pour affecter des médicaments qui sont administrés à n’importe quel moment de la journée.
Les oranges Séville (qui entrent souvent dans la composition des marmelades), les limettes et les pomelos induisent aussi le même blocage de CYP3A4, tandis que les variétés d’oranges sucrées, telles que Navel ou Valencia, ne renferment pas de furanocoumarines, et donc n’altèrent pas le métabolisme des médicaments.
Les auteurs de l’article soulignent aussi que le pamplemousse agit sur des médicaments particuliers et non pas sur des classes entières de médicaments. Les médications qui sont les plus susceptibles d’interagir significativement avec le pamplemousse présentent trois caractéristiques importantes : elles sont administrées oralement, elles sont métabolisées par CYP3A4, et elles ont une biodisponibilité faible, c’est-à-dire que moins de 30 % de la dose absorbée atteint la circulation sanguine et peut exercer une activité biologique. Les médicaments dotés d’une très faible biodisponibilité sont en effet les plus susceptibles de voir leur concentration s’accroître substantiellement en présence de pamplemousse, et inversement, les drogues dont la biodisponibilité est élevée subiront une élévation cliniquement marginale en présence de pamplemousse.
La vulnérabilité des patients à cette interaction pharmacocinétique varie énormément d’un individu à l’autre. Avec un seul verre de jus de pamplemousse, la concentration sanguine de félodipine pourra atteindre huit fois celle observée sans pamplemousse chez un patient, ou demeurer presque inchangée chez un autre. Néanmoins, les auteurs de l’article du JAMC affirment que les adultes les plus âgés représentent une population particulièrement vulnérable aux interactions avec le pamplemousse en raison de leur moindre capacité à compenser les concentrations excessives de médicaments dans le sang. Ils donnent l’exemple de la félodipine - qui abaisse la tension artérielle - qui, lorsqu’elle est ingérée en concomitance avec le pamplemousse, n’entraîne pas d’élévation compensatoire du rythme cardiaque chez les adultes plus âgés, alors qu’elle le fait chez les individus jeunes et d’âge moyen, « vraisemblablement parce que la sensibilité des barocepteurs (récepteurs sensibles à la tension artérielle) s’atténue avec l’âge ».
Finalement, les chercheurs décrivent les conséquences cliniques à redouter lorsqu’un médicament voit sa pharmacocinétique chamboulée par le pamplemousse. L’amiodarone et son analogue, le dronedarone, deux antiarythmiques, peuvent induire des torsades de pointe, une forme très sévère d’arythmie cardiaque, durant laquelle « le coeur ne pompe plus de sang ». « Six secondes de torsades de pointe peuvent aboutir à la mort », précise le Dr Bailey. Deux inhibiteurs de la tyroine kinase (le nilotinib et le sunitinib), deux substances anticancéreuses, peuvent, eux aussi, provoquer ces graves complications en présence de pamplemousse. Plusieurs statines, ces substances qui abaissent les niveaux de cholestérol, dont l’atorvastatine qui était le médicament le plus prescrit au Canada en 2011, ont le pouvoir de détruire les muscles squelettiques quand leurs concentrations s’élèvent anormalement en raison d’une interaction avec le pamplemousse.
Les dommages musculaires entraînent alors la libération dans le sang de protéines, qui lorsqu’elles parviennent au niveau des reins, obstruent le néphron qui filtre le sang et l’empêchent de remplir sa fonction. Le patient se retrouve alors en insuffisance rénale aiguë. « Toutefois, il est toujours possible de choisir un autre hypolipidémiant, comme la fluvastatine, la pravastatine, ou rosuvastatine, dont la pharmacocinétique n’est pas affectée par le pamplemousse », fait remarquer le Dr Bailey. Les résultats d’une étude épidémiologique ont pour leur part suggéré que les femmes postménopausées qui prenaient des oestrogènes en même temps que du pamplemousse couraient un risque plus élevé de cancer du sein que celles qui ne consommaient pas de pamplemousse.
« Je ne crois pas que cette interaction [entre certains médicaments et le pamplemousse] soit connue aussi bien qu’elle le devrait, d’autant plus qu’il y a tellement de nouveaux médicaments qui apparaissent sur le marché et qui ont le potentiel d’engendrer des effets graves », a affirmé en entrevue téléphonique le Dr Bailey pour motiver la pertinence de son article. « La moitié de ces nouveaux médicaments peuvent provoquer un arrêt cardiaque. » Ce n’est pas rien !
Liste des médicaments dont l’interaction avec le pamplemousse est négative:
Crizotinib, Dasatinib, Erlotinib, Everolimus, Lapatinib, Nilotinib, Pazopanib, Sunitinib, Vandetanib, Venurafenib, Erythromycine, Halofantrine, Maraviroc, Primaquine, Quinine, Rilpivirine, Atorvastatine, Lovastatine, Simvastatine, Amiodarone, Apixaban, Clopidogrel, Dronedarone, Eplerenone, Felodipine, Nifedipine, Quinidine, Rivaroxaban, Ticagrelor, Alfentanil (oral), Buspirone, Dextromethorphan, Fentanyl (oral), Ketamine (oral), Lurasidone, Oxycodone, Pimozide, Quetiapine, Trizaolam, Ziprasidone, Domperidone, Cyclosporine, Everolimus, Sirolimus, Tacrolimus, Darifenacine, Fesoterodine, Solifenacine, Silodosine, Tamsulosine.
source: http://www.ledevoir.com/societe/sante/364912/pamplemousse-et-medicaments-forment-un
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yannkuza- Administrateur
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Re: pamplemousse et interactions médicamenteuse
Heureusement que j en ai parlé
Je regarde jamais les notices de médicaments pour moi mais par contre pour mon Fils je regarde tout
( pis le pamplemousse c est pas bon beurk )
Je regarde jamais les notices de médicaments pour moi mais par contre pour mon Fils je regarde tout
( pis le pamplemousse c est pas bon beurk )
choupy2a-
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Re: pamplemousse et interactions médicamenteuse
Et pourtant c'est un bon antibiotique naturel (les pépins) et délicieux avec un peu de sucre....
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Re: pamplemousse et interactions médicamenteuse
j en doute pas mais j aime pas les agrumesyannkuza a écrit:Et pourtant c'est un bon antibiotique naturel (les pépins) et délicieux avec un peu de sucre....
choupy2a-
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Re: pamplemousse et interactions médicamenteuse
Cet inconvénient c'est valable pour tout les agrumes ou seulement les pamplemousses?
Parce que moi j'adore les mandarines!
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stephy- Membre Très Actif
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Re: pamplemousse et interactions médicamenteuse
apparemment que les pamplemousses...
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yannkuza- Administrateur
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Re: pamplemousse et interactions médicamenteuse
Mais si j'ai bien compris, si l'on boit ou mange des pamplemousses quotidiennement, cela peut être plus que néfaste! Mais si l'on en mange un ou deux, de temps à autre je ne pense pas que ça puisse vraiment avoir des conséquences dramatiques? Avant de savoir cet info il m'arrivait d'en préparer en en entrée et pour ma part je n'ai rien remarqué d'anormal chez moi.
Après nous savons que tout individu réagi différemment. Du coup à midi ce sera céleri rémoulade un peu gras mais c'est dimanche! Bon appétit à tous.
Après nous savons que tout individu réagi différemment. Du coup à midi ce sera céleri rémoulade un peu gras mais c'est dimanche! Bon appétit à tous.
stephy- Membre Très Actif
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Re: pamplemousse et interactions médicamenteuse
J'aime les pamplemousses autant que les jus de pamplemousse mais je n'en prend plus sauf de temps en temps.
En plus j'ai un autre médicament qui convient pas avec le pamplemousse.
Enfin voilà chacun son truc.....
En plus j'ai un autre médicament qui convient pas avec le pamplemousse.
Enfin voilà chacun son truc.....
feline65- Membre Très Présent
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Re: pamplemousse et interactions médicamenteuse
Tu as mal lu yannkusa,
je cite "Les oranges Séville (qui entrent souvent dans la composition des marmelades), les limettes et les pomelos induisent aussi le même blocage de CYP3A4, tandis que les variétés d’oranges sucrées, telles que Navel ou Valencia, ne renferment pas de furanocoumarines, et donc n’altèrent pas le métabolisme des médicaments."
Donc certains agrumes pas tous. Pas seulement le pamplemousse.
Quel dommage moi qui aimait tant les pamplemousses et les pomelos sans parler du campari... Bon de toute facon j'ai arreté tout cela il y a plus d'un an.
Vérifier bien vos notices, sur le tégrétol c'est bien marqué: déconseiller de consommer du jus de pamplemousse
je cite "Les oranges Séville (qui entrent souvent dans la composition des marmelades), les limettes et les pomelos induisent aussi le même blocage de CYP3A4, tandis que les variétés d’oranges sucrées, telles que Navel ou Valencia, ne renferment pas de furanocoumarines, et donc n’altèrent pas le métabolisme des médicaments."
Donc certains agrumes pas tous. Pas seulement le pamplemousse.
Quel dommage moi qui aimait tant les pamplemousses et les pomelos sans parler du campari... Bon de toute facon j'ai arreté tout cela il y a plus d'un an.
Vérifier bien vos notices, sur le tégrétol c'est bien marqué: déconseiller de consommer du jus de pamplemousse
Cedric97432- Membre Très Présent
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Date d'inscription : 29/01/2013
Re: pamplemousse et interactions médicamenteuse
Non j'ai lu ca sur d'autres articles du net, peut être ai je fait un raccourci...Cedric97432 a écrit:Tu as mal lu yannkusa,
je cite "Les oranges Séville (qui entrent souvent dans la composition des marmelades), les limettes et les pomelos induisent aussi le même blocage de CYP3A4, tandis que les variétés d’oranges sucrées, telles que Navel ou Valencia, ne renferment pas de furanocoumarines, et donc n’altèrent pas le métabolisme des médicaments."
Peut pas etre partout...
Veuillez m'excusez, monsieur, et accepter mes plus plates réprimandes
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yannkuza- Administrateur
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Date d'inscription : 13/09/2011
Re: pamplemousse et interactions médicamenteuse
Je les accepte mais tu n'as pas a t'excuser car effectivement le texte est un peu long
Cedric97432- Membre Très Présent
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Date d'inscription : 29/01/2013
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