Comment vos parents géraient votre trouble du comportement

Bonjour,

Pourriez vous me dire comment vos parents géraient votre trouble du comportement (si li y en avait un) lié aux effets secondaire des traimements ?

Cela pourrait m'aider à gérer celui de mon fils (même si ça s'arrange un peu depuis quelques temps).

Merci

Mes parents me disaient que personne n'est parfait avec ou sans médicaments. Il y a aussi des "mauvais caractère" dans les personnes non-épileptiques. Et des fois, ces personnes sont pires que les 100% épileptique. Et puis selon ma maman que ce soit côté famille maternelle ou côté famille paternelle, tout le monde a 1 caractère de cochon donc avec mes médicaments, je fais honneur au mauvais caractère des 2 familles

Ils ne m'ont jamais fait ressentir que j'étais différent, avec ma sœur, c'était : même bêtise, même punition.

Avec du recul, je me rends compte que les parents ne désirent qu'une chose, que leurs enfants soient "normaux" afin de pouvoir s'adapter plus tard à la société qui elle ne fais pas de cadeaux.

Si je pouvais me permettre un conseil, c'est d'être intransigeant avec l'école et les études... de l'épauler pour l'emmener le plus loin possible dans les limites de ces possibilités... parce ce que sans bagage, la route sera encore plus difficile.

Ben, je crois que mon cas était assez proche de celui de ton fils. J'étais hyperactive, toujours une bêtise en tête et un fichu caractère

Mes parents ont essayé de faire comme avec mon frère et ma soeur mais malgré tout, il y avait quelques petites différences, j'a été plus épargnée pour les punitions que mon frère alors que c'était généralement moi qui l'entrainait dedans.
J'en ai parlé récemment avec mes parents qui m'ont dit qu'ils avaient peur de me provoquer des crises en me punissant...Malgré tout, ils ne me laissaient pas faire ce que je voulais mais peut etre un peu plus laxistes que pour mon frère et ma soeur, je m'en rendais compte et j'en profitais.


Il y a des choses que les parents ne peuvent pas empecher, je me souviens que toute la famille était un peu comme ca, a essayer de m'épargner, les grands parents entre autres qui était sévères avec mon frère et pas avec moi...Et je crois que c'est pour ca que je faisais encore plus de bêtises, je voulais qu'on me traite comme les autres et ce n'étais pas 100% le cas.

Alors qu'a l'école, on ne m'a pas épargnée et c'était plus difficile de s'adapter pour moi, on m'épargne a la maison mais pas a l'école. A l'école, on ne fait pas du sur mesure pour chaque gamin, il faut rentrer dans le moule et parfois c'est peut etre mieux...

La surprotection aussi peut amener les effets contraires, en surveillant tout le temps l'enfant, perso, c'est ce qui m'a rendu si indépendante aujourd'hui.

Eduquer un enfant, ca doit déjà pas etre évident mais un enfant malade...

personnelemtn mes parent et particulierment mon père avec sa Pu*inG de fièrter qui voulait que son fis soi le meilleur...

on pas compris que j'etait tête en l'aire durant les court , ce qui est normal car les crise m'empechait de me concetrer en permanace. du coup mes note était casiment nule.

les absence ne son souvant pas perçue duran tl'enface. et si ton fils ne donne pas des résulta il faut consulter un neuro qui lui peux lui donner un traitment pour ce type de problème . seulment pour moi a l'epoque c'etait pas diagnostiquer donc j'ai souffere de tout les coter, les copin,ecole,mon père qui quand sa ne lui paisait pas la réponse était physique.

donc soit tolérant tout de même , cela n'empeche pas les punition. mai dans le doute consulte ton neuro.

salut tout le monde
ravie de revoir le site refonctionner, j'en étais malade!
si je peux me permettre, les médicaments ne sont pas seuls en cause, et là je demande validation par notre nero; l'épilepsie en elle-même (temporale) induit un état psychique qui n'est pas évident à gérer, moi je sais que mon moral joue aux montagne srusse depuis toute petite, avec tout ce que cela peut induire! déprime, agressivité; période d'asthénie et puis d'hyper excitabilité, problème de concentration, nervosité extrême parfois etj'en passe!!!
bien sûr qu'il doit y avoir un facteur personnel (caractère de cochon) mais il doit y avoir et d'un la maladie en elle même et les médocs aussi
quant à l'éducation, ma maladie a été diagnostiqué à 25 ans, jusque là ma mère ne m'a pas fait de cadeaux et puis quant elle a su, elle m'a vite mis dans un cocon où il m'était insupportable de vivre!!!! elle voulai bien faire mais je n'avais même pas le droit de sortir dans le jardin, eh bien dès que j'ai pu, je me suis vite barrée
certains parents pourraient penser que c'est de l'ingratitude mais je ne me suis jamais aussi bien entendue avec ma mère depuis mon départ!!
tu dois te comporter naturellement avec ton enfant, punition quant il faut, compréhension quant il le faut aussi
ce qui provoque le plus de crises, c'est plus le manque de sommeil et la fatigue et puis de toute façon si tu veux en faire quelqu'un de normal (parce que la société ne le considèrera jamais comme tel) il va falloir que tu l'armes et ce n'est qu'en l'élevant comme tu comptais élever ton enfant "normal"
j'ai deux bébés de 26 mois épileptiques tous les deux, et bien je te prie de croire que quand je l'ai punis et des fois je frotte la couche, ça ne leur provoque pas de crises, par contre le manque de sommeil, une infection ou la fatigue c'est recta!
sois zen et vis ta vie de maman papa le plus normalement du monde
trés heureuse de vous retrouver
grosses bises

eh bien dès que j'ai pu, je me suis vite barrée
certains parents pourraient penser que c'est de l'ingratitude mais je ne me suis jamais aussi bien entendue avec ma mère depuis mon départ!

PAREIL !

moi mes parents ont gerés ca bien surtout ma mere mon pere un peu en retrait par contre a chaques crises mais pas grave

Je vis seule avec mes loulous et je tache de me comporter pareil avec les deux. Il est sûr que le soir je dois compenser les absences d'Anoine en classe, l'épauler un peu plus pour devoirs ou leçons. Je viens de faire un PAI avec l'école demandant juste prise de Rivotril si clonies, surveillance à la piscine et pour les agrès, et bienveillance si possible en cas d'absence pendant les cours.
Par contre quand Antoine fait des bêtises, et il en fait plus que son jumeau (c'était je pense pour lui une façon de cacher ses absences), je n'ai aucune pitié.Pour le travail je dois aussi être plus exigeante, car son frère prend son travail à coeur et pas lui ( même si c'est normal quand il manque des bouts de cours).
Ce matin Antoine a eu quelques auras en sortant de l'enterrement du papa d'un de mes élèves (j'ai du emmener mes fils car ma mère est coronarienne et depuis peu sa thyroîde ne fonctionne plus), et je suis fière de lui car il a réussi à juguler la crise tout seul!
La seule chose qui me met vraiment en rogne, c'est qu'il est ultra bordélique alors que notre appart est tout petit et que du coup je n'ose plus inviter! et tous les week-ends, je dois me facher sinon il s'assoit au milieu du bazar, en étant incapable de savoir par où commmencer. (ça va venir, avant il ne se retrouvait pas dans l'espace feuille, maintenant ses cahiers sont propres et il fait des progrès en géométrie (son sens spatial évolue). Ca, je ne supporte plus.
Il sait qu'il peut compter sur moi à fond tant qu'il respecte nos règles de vie commune.
Par contre demain je me demande si je ne vais pas défenestrer leur père qui vient toutes les fois qu'il lui tombe un oeil et se met à geindre que c'est dommage d'avoir un enfant épileptique. c'est plutôt leur père qui ne mérite pas ses enfants.

Effectivement un père qui réagit comme ça, ça craint un peu.

Heureusement que tu es là pour eux et tu a l'air de t'en sortir plutôt bien. Déjà être mère isolée c'est pas facile et si la maladie s'en mêle c'est encore plus dur.

Bon courage et tu sais qu'en cas de besoin, si tu as envie de parler nous sommes là.

Merci Obi-One,
Depuis mardi quatre crises de clonies à l'école, je pense essayer de voir le neuro demain, sinon pas de problèmes de comportement sauf pour le rangement.
Hier j'ai du les emmener à la chorale de mon école et à la réunion de parents qui suivait, j'ai eu des compliments pour leur comportement. Ca vaut le coup de galérer le soir pour rattraper les absences de la journée.
Antoine me fait confiance et lorsque je suis avec lui et que je sens venir les crises, je le préviens et s'il est temps il arrive prfois à les éviter.
Je suis contente, tous deux passent en CM2.( avec A de conduite car je ne veux pas moins)
Bises
Isa

lorsque j'ai commencé à faire des crises d'épelipsie mes parents etaient dejà divorcés et je vivais avec ma mère j'avais de gros conflits avec mon père et mon père rejetait la faute du divorce sur ma mère.
Ma mère m'a surprotegée face à mes crises , aujourd'hui à 23 ans je l'a comprends beaucoup mieux mais j'en ai beaucoup souffert pendant mon adolescence car j'ai l'impression de ne pas avoir vécu mon adolescence comme tout le monde, je n'allait pas en boite de nuit, je ne fetait pas le 1er de l'an.
De plus mon père inventait des choses il disait à tout le monde que ma maladie etait dû au divorce , à ma mère qui m'avait privé de lui c'etait pathétique!!!!
j'ai très vite ecarté mon père de ma maladie et je lui ait même caché certtaines choses comme une hospitalisation d'un mois car j'allais très mal car je ne voulais pas le voir.
Aujourd'hui cela va mieux avec et il s'inquiete à chaque changement medicament, ma mère quand à elle est restée la meme elle me soutient toujours autant.BISES§

Moi ils n'ont jamais fais le rapprochement entre les trouble du comportement et les effets secondaire des médicaments. On me disait tout simplement que j'avais un sale caractère, sans allé chercher plus loin.
Ma grand grand mère une fois m'a même accusé de simuler une crise.
Aujourd'hui quand j'essai de parler d'épilepsie avec la famille c'est dure, car c'est un sujet qui reste un peu tabou.