L'épileptique au Volant (Nouvel Obs du 16/07/12)

Je vous laisse lire l article

http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/L-epileptique-au-volant-966.html

Théoriquement, interdire de conduire à un épileptique c’est le protéger, lui et les autres mais les faits divers sont riches d’accidents mortels mettant le mettant en cause.

Ça me fait rire la façon dont ils en parlent, c'est très culpabilisateur alors que les alcolos pas déclarés et des accidents mortels il y en a aussi... beaucoup plus!

L'alcool au volant est réglementé aussi.

Je sais bien... suis pas bête non plus

Ce que je voulais dire, c'est que la façon dont c'est présenté porte un regard très accusateur et culpabilisateur sur les personnes épileptiques, et que ça en ferait presque oublier que l'alcool est la première cause d'accidents de la route...

Désolé.
Je viens de le relire et je le trouve cet article simplement factuel.

pas de problème.

Je n'aime pas la généralisation : "Théoriquement, interdire de conduire à un épileptique c’est le protéger, lui et les autres mais les faits divers sont riches d’accidents mortels mettant le mettant en cause." Pour moi, une personne souffrant d'épilepsie contrôlée par le traitement médicamenteux et suivie régulièrement ne devrais pas être mise dans la même catégorie que ceux qui font des crises/ ne se font pas suivre correctement et qui prennent le volant en étant conscients des risques qu'ils courent et font courir aux autres.

C'est la théorie. On sait qu'en pratique c'est différent et on sait aussi que n'importe quel épileptique même en réussite thérapeutique, même des années après une crise pourrait être amené à en avoir à nouveau. On est impuissant devant ce fait. Ils auraient pu préciser que c'est le cas aussi pour d'éventuels crises cardiaques, comas diabétiques, malaises vagaux, etc... Ca reste une chronique...
La suite de l'article que les choses ont évolué et que la différence entre un épileptique apte à la conduite et un autre encore non stabilisé est faite par une commission.

cet acticle est trés centralisé sur une seule pathologie alors que c'est le cas pour tout le monde et à tout moment.
Il n'y a pas de risque Zéro. il faut que la société est aussi conscience de cela!!

La personne qui connaît sa pathologie, qui connaît ses limites, est-elle plus dangereuse qu'une autre personne irresponsable et qui peut être potentiellement dangereuse. Pour moi, je ne le crois vraiment pas.

De plus, je ne vois aucune statistique dans cet acticle et aucune comparaison. Pour moi, cet acticle n'est pas factuel mais une observation qui peut être appliquer dans tous les cas !!

Je ne sais pas pourquoi je tiens à le défendre mais comme l'objet de l'article était de relater une possible avancée de la loi concernant le droit à la conduite des épileptiques par rapport au groupe 2, je comprends qu'il ne parle pas de toutes les pathologies existantes...

Je vais plus loin:
Si un jour on interdisait à tous les épileptiques de conduire; j'en serai le premier enquiquiné; nous n'aurions pas d'autre choix que de nous y conformer...ou devenir des "délinquants".

je trouve que dans l'article, on ne parle pas de l'irresponsabilité des médecins de la préfecture.
je suis passée devant cette commission car je me trouvais dangereuse en tant qu'épileptique et que ma neurologue m'a poussée à faire cette démarche et j'étais d'accord avec elle sur ce point car je m'étais interdite de conduire pendant un an de peur justement d'avoir un accident. mais j'ai pu éviter de conduire car mon entourage m'emmenait et je prenais les transports en commun ce qui n'est pas forcément accessible à tous, je comprends bien.
je suis allée à la préfecture donc, avec mon énorme dossier, avec mes EEG, mes prises de sang, les compte rendus de ma neurologue... j'ai attendu très longtemps dans la salle d'attente, puis on m'a fait entrer, il y avait les deux médecins comme c'est indiqué dans l'article. On m'a demandé mon âge, ma profession (c'est tout). je leur ai dit que j'avais tout les examens dans le dossier mais on m'a répondu que non, que ça ne servait à rien... on m'a fait lire (de manière stupide: à moins de 5m et avec la lumière, ce n'est pas comme ça que se prend une acuité visuelle, enfin bref, ça c'est de la déformation professionnelle! ). On m'a pris la tension par dessus mon pull (épais!) . Et c'est tout! on m'a renouvelé le permis pour un an, et je dois y retourner dans un an. et voilà au revoir et merci, ça fera 33 euros non remboursés par la sécu .
bref, tout un scandale sur le permis, alors que les médecins sont incapables, vraiment j'ai été scandalisée par un tel détachement, un tel laxisme.
le danger dans ce cas, ce n'est pas l'épileptique mais celui qui le laisse conduire sans même vérifier son dossier (même pas le courrier de ma neurologue).
c'est possible que je sois tombée sur des incompétents, mais il faut savoir que ce sont les mêmes qui redonnent le permis aux délinquants routiers (alcoolisme, excès de vitesse...).
je comprends le sens de l'article dans le but de protéger les automobilistes, mais je ne comprends pas l'attitude désinvolte des médecins.
excusez moi pour cet élan de colère!
bonne journée à tous

yannkuza a écrit:Je vais plus loin:
Si un jour on interdisait à tous les épileptiques de conduire; j'en serai le premier enquiquiné; nous n'aurions pas d'autre choix que de nous y conformer...ou devenir des "délinquants".

Justement cette chronique relate que la loi va actuellement dans l'autre sens !
Il était impossible jusqu'à présent aux épileptiques de continuer à conduire dans le cadre du groupe 2, maintenant, d'après cette chronique, il leur sera éventuellement possible de reprendre leur activité professionnelle, c'est quand même positif !

Il y a 3 ans, les médecins de la préfecture m'ont dit que la conduite "pro" n'était pas forcément interdite...
Cela dépendrait il des départements?

Non, c'est toi qui as raison, le changement de législation a déjà été fait, je me suis trompé :

Pour les permis du groupe II (concernant les poids lourds, les transports en commun, et tous les véhicules qui assurent un transport de passager)il est précisé qu’en cas d’épilepsie active, il y a incompatibilité. En cas d’antécédent d’épilepsie, une compatibilité temporaire d’un an pourra être envisagée après avis d’un neurologue agréé qui jugera de la forme clinique de l’affection, des traitements suivis et de l’absence de crise depuis au moins 3 ans. De même que pour le groupe I, c’est la commission médicale du permis de conduire qui émet la décision. Les risques additionnels liés à la conduite du groupe II et aux conditions de travail seront envisagés avec la plus extrême prudence. L’ancienne législation prévoyait une incompatibilité définitive.

http://www.epilepsie-france.com/index.php/l-epilepsie/vie-quotidienne-de-l-adulte/la-conduite-automobile.html