Vie sociale et professionnelle

auriane a écrit:mais si tu fais pipi dans le truc il verront bien les traces de médoc non?Enfin si vous, vous avez pas eu de problème, c'est que ça va!!!

Comme le dit Nesejet, ils ne font pas beaucoup de recherche dans l'analyse d'urine, je m'étais renseignée et ils ne pouvaient pas retrouver le médicament que je prenais (neurontin) sans le rechercher précisément...mais peut etre qu'avec d'autres médocs c'est différent.

Quand j' ai dit ma maladie à mon travail, il n' y a jamais eu de problèmes avec ça car certains de mes collègues l' ont aussi.

Christelle a écrit:Quand j' ai dit ma maladie à mon travail, il n' y a jamais eu de problèmes avec ça car certains de mes collègues l' ont aussi.

'tend, mais tu bosses où, moi je dis ça et je prends la porte, direct ! :o

Je bosse dans un atelier protégé.

au début je n'ai rien dis mais mes collègues étaient au courant. Puis j'ai changé de service je bosse en milieu hospitalier,et l'ambiance n'était pas top j' ai donc fait une crise diurne le lendemain on m'a envoyé a la médecine du travail j'ai joué carte sur table avec eux je leur ai dis que j'étais épileptique j'ai appelé ma neuro qui l'a appelé et j'ai fais une reconnaissance de travailleurs handicapé en milieu ordinaire.je n'ai eu aucun souci avec mon employeur et je suis vu tout les six mois depuis l'opération

J'ai dit au médecin du travail que j'étais épileptique. Elle m'a dit : "OK mais vous me tenez au courant de votre état et évolution". Donc résultat : elle me soutient, je la vois 2 fois par an au lieu d'1 et j'ai demandé à mon neurologue de faire parvenir à ce médecin les compte-rendu de RDV comme ceux de mon médecin traitant. Je l'ai même mis au courant de mon opération. Elle trouvait ça bien. Elle est pour tout ce qui aidera les gens. Elle n'est pas là pour nous pénaliser. Elle s'adapte.
Je vais la voir en décembre quand je vais reprendre le boulot suite à mon opération (3 mois d'arrêt la poisse!). Je vais pouvoir lui expliquer l'opération. Elle me posait beaucoup de questions dessus mais je l'ai vu avant tous les examens donc elle ne sait pas tout. Elle aura la surprise en décembre .
Autrement uniquement 3 collègues sont au courant. Je suis dans 1 milieu où l'épilepsie est encore tabou . Vu comme mes autres collègues de l'hopital où je bosse parlent des patients ayant 1 épilepsie, je n'ai jamais pu dire que moi aussi je suis épileptique. Résultat : mon chef et mes autres collègues sont très inquiets de me voir absente mais mes 3 collègues au courant essayent de les rassurer en leur disant que j'ai été opérée et que je vais bien.
Je ne sais toujours pas si je vais dire à mon chef et à mes collègues quelle opération j'ai eu.

Je ne pensais vraiment pas que les personnes en milieu hospitalier puissent avoir une idée pareille a propos des épileptiques. Au contraire, je pensais qu'ils avaient un avis plus scientifique et moins empreint de préjugés !
Dans mon cas, mes 2 meilleures amies sont véto (comme le montre mon avatar, je suis un peu dans le monde du chien )et elles ont super bien accepté ma maladie, aucun préjugés tordus, elle voit des animaux épileptiques régulièrement et se rendent bien compte qu'il n'y a rien de paranormal la dedans et que ce n'est pas non plus psychologique ! Bref, aucune peur infondée et je sais que je peux compter sur elles si il y a un souci; d'ailleurs ce sont presque les seules personnes qui n'aient pas eu ni un regard de pitié ni un regard de mépris a mon égard a l'annonce de la maladie!

Anne, tu as bien de la chance d'avoir un médecin du travail aussi compréhensif, c'est pas toujours le cas malheureusement...ca va lui faire tout drole d'apprendre que ca y est , tu es opérée.

Les soignants sont les pires vis-à-vis de la maladie épileptique... Le prof. me disait : "Ne le dites pas, vous risquez votre place ; dans le pire des cas, pretextez une migraine, ça passe mieux !!"

Il disait que c'était absurde... mais il a raison !

Ils pensent quoi exactement? ils disent quoi a propos des épileptiques ? Ils parlent quand meme pas de folie ?!
Concernant les prétextes, on devient expert avec le temps, mais je préfère celui de la fatigue a celui de la migraine... Chacun son truc!

Ce qu'ils pensent : que je me suis plantée de boulot, que je suis bonne pour aller travailler en atelier protéger (COTOREP)... Puis pretextez la migraine lorsqu'on fini aux urgences passe mieux que la fatigue

Ha oui, si tu fini aux urgences de l'hopital ou tu bosses, évidemment t'es grillée C'est la poisse ca !
Ce doit etre stressant de se demander si un jour ils ne vont pas l'apprendre en venant te "ramasser" sur un lieu public ?!

Oui... mais par chance, la seule fois où ils sont venus me "ramasser" dans la rue c'est parce qu'un chaffard m'a foncer dessus...

Allez, dans 5 ans j'ose reconduire, si tout va bien !

ça m'est déjà arrivé sur un ancien lieu de travail, donc j'ai du plus ou moins m'expliquer, mais ensuite les gens me voyaient différemment et j'avais la sensation d'une baisse de "crédibilité". ou alors je suis parano!!!

aline62 a écrit:ça m'est déjà arrivé sur un ancien lieu de travail, donc j'ai du plus ou moins m'expliquer, mais ensuite les gens me voyaient différemment et j'avais la sensation d'une baisse de "crédibilité". ou alors je suis parano!!!

Non, t'es pas parano, je crois qu'on l'a tous vécu. Ils nous regardent diffremment, généralement ca dure ue quinzaine de jours mais parfois, ca dure. Tu t'absente 5 min pour aller aux toilettes et ils te cherchent partout au cas ou tu sois entrain de criser quelque part...
C'est du vécu !
La crédibilité, j'essaie de la gagner avant de parler de cette maladie, ils voient bien que ca ne change rien.

dans mon service tout le monde sait ke je suis epileptique!et on ne voit pas un monstre,on en rit,depuis l operation je vais bien pas une crise!mes collegues m ont menagees a ma reprise du boulot!ms ce n est pas tabou j ai pu les rassurer les aider a comprendre l epilepsie et la voir comme une maladie ki ne fait plus peur.

Bejaia59, tu peux nous parler ton opération là : https://epilepsie.forumpro.fr/nos-examens-f13/l-operation-par-anne-t138.htm

Merci

Auriane dit :

Je voulais demander à ceux qui font encore des crises si vous avez signalé que vous faites des crises.Que ça peut compter comme personne ayant un handicape dans l'entreprise mais après est ce que l'entreprise voudra vous prendre?
Qu'avez vous fait?
Parce qu'en plus certain médicament fatigue...

Ca compte pour un handicap seulement si tu es déclaré travailleur invalide, par la COTOREP par exemple. Ton patron ne peut pas te renvoyer car se n'est pas un motif valable. Se serai considéré comme une discrimination, donc un licenciment abusif, passible de poursuite judiciaire. De plus, les entreprises d'au moins 20 salariés ont l'obligation d'embaucher 6% de personnes handicapé, sinon elles doivent payer une contribution à l'Agefiph*. Les employeurs recoivent des aident de ce même organisme, si ils remplissent les condissions.

*l’Association nationale pour la gestion du fond d'insertion professionnelle des handicapés.

moi en ce qui me concerne j ai dis et redis mais j ai remarquer que celà ne sert à rien et reduit beaucoup les possiblité d emboche meme en interime c pas facile .... mais jee persevere j arrete pas sauf de temps en temp je baisse les bras sinon toujour à l attaque...................

Alors moi j'ai rien dit. Je me fait passé pour un parfait candidat.
Je ne dit rien, meme quand j'ai fait une crise au boulot, que les pompiers ont déclaré que c'était une crise d'épilepsie, ben j'ai pipauter et c'est passé.

J'ai juste du me déclarer a la médecine du travail, et pas desoucis.

sinon je conduis, voyage, bouge , fait des fois de long horaires (record a la journées de 18H et ces 3 villes de visiter et a 2000 km de fait)

Bref le taf , je suis un mac normal. bon il y a que quand je me casse que je dit la vérité a 2 trois bon collègues. Histoire de pas laisser un gros mensonge quand même.

Wouahaahahah...

Comment ça craint à max... de devoir se cacher...

Je savais que c'était taboo mais à ce point !!! Je pensais que les mentalités changeaient... mais ca ne se fera pas comme ca... Les gens devraient d'avantages être formés, surtout en raison du nombre d'épileptiques en france... Surtout que TOUS nous pouvons être amenés à faire une ou plusieurs crises dans notre vie... (alcool, trop de jeux vidéo...)

Pour ma part, même sortie d'affaire, je n'en parle pas... vous me direz : "Normal, tu es guérie..." Oui, mais non... La médecine du travail vous demande souvent vos antécédents... Bah l'épilepsie a été pour ma part cachée... Notion de taboo, de handicap... dans le monde de la santé... j'ai préféré me taire... Pourtant, une fois diplômée, je compte bien évoquer mon passé d'épileptique... A mes colègues...

Meme par rapport à la conduite... Ils demandent s'il n'y pas d'épilepsie... bah, j'ai répondu que non... Sinon j'aurai du allé faire un certificat médical... car il faut savoir que NORMALEMENT les épileptiques n'ont pas le droit de conduire : au prétexte d'une "mise en danger de soi et d'autrui" !!

voila !!

bon courage à vous

Bonjour à vous,
Moi, quand j'ai fait ma convulsion sans trop savoir pourquoi, mon médecin m'a écrit un billet m'interdisant de conduire mon véhicule. Du même coup, mon employeur m'a mise en congé d'Invalidité.
J'ai été très transparente puisqu'ils n'ont pas le choix de me garder... J'ai émis l'hypothèse de la crise d'épilepsie. Sur mon papier c'était écrit Syncope vagale...

La nouvelle s'est propagée à une vitesse folle. Mes collègues ont tellement été gentils avec moi. J"ai ressenti beaucoup de support.
Il faut dire que je suis fonctionnaire, enseignante au Québec. Nous avons une convention collective blindée. Parcontre j'ai été payé à 70% de mon salaire habituel. Je ne sais pas comment une personne seule ou monoparentale peut arriver à joindre les deux bouts dans de telles conditions ?
Enfin, moi je suis retournée au travail. Maintenant c'est le temps des vacances. Je pars demain à Punta Cana. Youppi!!!
J'en profite bien jusqu'à ce que je vois mon hyper neuro spécialisé dans plus ou moins 8 mois... Patience... D'ici là, j'essaie de ne pas trop y penser.
Ciao! Kat

Je travaille comme cartographe dans une filiale de la ville de Grenoble. J'ai été embauché en CDI dans le cadre des emplois handicapés. Je suis reconnu Travailleur Handicapé.
Je suis autant valide que mes collegues, je m'absente seulement de mon taf 1 à 2 fois par mois. Ce qui convient parfaitement à mon employeur.

Mais avant cette situation plutot enviable, j'ai eu le droit à la pire des humilitions ds une PME où j'avais travaillé.
lorsque mon ex-employeur a connu mes prbls de santé, j'ai été convoqué ds son bureau. Il m'a presenté un avenant à mon contrat de travail qui me faisait passé d'assimilé cadre à simple employé.
Je signais ou c'etait la porte. Mon ex-compagne etant sans emploi à l'epoque. J'ai signé. Je m'en rappelerais toujours.

J'ai joué carte sur table.
- Sans me trouver vraiment devant un choix car on l'a découvert suite à un accident alors que je partais en formation (pas en vacances).
- De plus, je suis responsable RH + Formation et Qualité, dans la société.
- J'espère reprendre le travail d'ici peu (mi-temps médical, pour commencer).

L'infarctus n'est-il pas un court circuit du coeur ? On a vu combien de PDG reprendre leur place après rétablissement ?

Nous sommes victimes de courts-circuit aussi. Faut-il pour autant nous "punir" plutôt que de nous aider à garder notre emploi ?
Peut-être que NOUS avons beaucoup à faire, à dire, à revendiquer, à expliquer !

Et si nous commençions par y croire ?

Cats

Pour ma part, j'ai repris le travail il y a 5 ans après 1 réforme de la gendarmerie suite à 1 crise : moralité réforme définitive et retour à mon boulot initial de secrétaire médicale au CHU de Rouen... J'ai moi aussi joué carte sur table avec ma DRH qui, en plus, sait que je me suis faite opérer (au sein de l'hôpital où je travaille) et que suite à cette intervention, je dois malgré tout faire attention à un certain nombre de choses : fatigue, conduite...
même si je souhaite être traitée comme toutes les secrétaires de l'hôpital je pense être victime de discrimination quant à l'épilepsie (aujourd'hui en post-op encore 1-2 crises/an). J'ai à plusieurs reprises postulé sur un poste de secrétaire médicale au sein de mon établissement : mutation pour pouvoir évoluer au sein de mon travail... A plusieurs reprises j'ai vu ces poste m'être refusés : 1 où le médecin me connaissait déjà et savait que je faisais des crises, 1 autres où initialement j'ai été obligée de reporter mon rendez vous pour mon entretien suite à 1 nuit agitée (5-6 crises dans la nuit) et donc dans l'impossibilité de me lever le matin (comme beaucoup en post-crise).... et plein d'autres encore...
Malheureusement, nous sommes dans l'impossibilité de prouver tout cela...
Ne sommes nous pas aussi compétents voir parfois mieux compétents que d'autres professionnels : nous sommes je dirais même parfois plus courageux et plus volontaires ???
Pourquoi tant de discrimination face à la maladie ? cette population qui n'arrête pas de nous faire voir à la télé à tout bout de champs des documents ou des reportages sur l'intégration du handicap dans la société ...mais quoi que le gens disent devant vous, ils sont tous pareil : ils ont peur, l'employeur a peur... mais ça personne n'ose nous le dire...
Bon courage à tous



Accepter l'autre avec ses différences : c'est ça l'amour

bah moi j'ai du renoncer à mon poste de responsable de magasin spécialisée en puericulture car trop d'horaires, trop de pressions et je fais de plus en plus de crises de plus en plus fortes. Donc là le medecin m'a dit repos total pdt un an