vision des neuro par mon medecin traitant
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vision des neuro par mon medecin traitant
Pendant 2 ans et demi entre 2008 et fin 2010, pas de crises . Au cours de ces 2 années, j'ai baissé mon ttt (100 mg matin et 200 mg soir de lamictal) de moi-même au point de ne plus prendre celui du soir (je ne prenais plus que 100 mg le matin).
Puis une crise en course à pied fin 2010 . Aux urgences de l'hopital public : la neuro me dit "maintenant, ma petite dame, il faut reprendre un ttt comme avant et s'y tenir!" Vous faites tous ça mais sachez que vous êtes malade et que vous devez prendre vos médicaments.
Visite chez le neuro "de ville" (mon neuro traitant si je puis dire). il me dit, "ah ben si vous n'avez pas fait de crises en 2 ans et demi en ne prenant pas votre médoc du soir, je pense qu'on peut modifier le ttt et continuer à en prendre le soir afin que vous soyez "couverte" toute la journée mais juste 100 mg au lieu de 200mg. Cool me dis-je! JE fais une crise et il me baisse mon ttt. C'est tjrs positif de prendre moins de médoc. du coup, là, je repars contente et motivée et je me conforme à la prescription.
Puis 2 crises ces deux derniers mois suite à effort physique X2. Je vois mon médecin traitant qui me dit en gros: "votre neuro de ville n'est pas "dieu le père". Il souhaite vous garder dans sa clientèle . Il va dans votre sens. Il voit que vous avez envie de moins prendre de médicament, il vous en prescrit moins et vous fidélise par la même occasion. Mais moi je vous dit qu'il faut que vous preniez 200mg le soir et tout de suite et vous savez très bien que le neuro de l'hôpital public vous a dit comme moi. Comme ça vous pourrez vraiment menez la vie que vous voulez etc".... tout ce qu'on sait déjà.
J'ai une médecin traitant qui ne prend pas de pincettes. AU début j'ai eu du mal et j'ai bien failli en changer à cause de son franc-parler pas facile à entendre mais au final, on discute beaucoup. Elle est ouverte et sait très bien que les patients ne sont pas toujours rationnels dans leur rapport à la maladie. Donc elle écoute, opine du chef, mais après elle remet les choses à leur place. Ce qui fait que son discours est acceptable .
Je vais voir mon neuro mardi. On va voir ce qu'il va me dire. En toute logique, il va ré-augmenter mon ttt. J'espère qu'il va m'épargner l'eeg. J'ai un peu peur de l'hyperventilation. Et j'espère aussi que son discours sera cohérent. Mais j'ai cette idée qui me turlupine à savoir de me faire suivre plutôt à l'hôpital que dans une clinique surtout que les délais d'attente sont quasiment identique.
En même temps, je me dis que les neuro ont plus l'habitude de traiter les patients épileptiques et qu'ils savent très bien que ce n'est pas la peine de prescrire un ttt dont ils savent qu'il ne sera pas suivi par les patients.
Et vous? votre expérience, votre avis...
Puis une crise en course à pied fin 2010 . Aux urgences de l'hopital public : la neuro me dit "maintenant, ma petite dame, il faut reprendre un ttt comme avant et s'y tenir!" Vous faites tous ça mais sachez que vous êtes malade et que vous devez prendre vos médicaments.
Visite chez le neuro "de ville" (mon neuro traitant si je puis dire). il me dit, "ah ben si vous n'avez pas fait de crises en 2 ans et demi en ne prenant pas votre médoc du soir, je pense qu'on peut modifier le ttt et continuer à en prendre le soir afin que vous soyez "couverte" toute la journée mais juste 100 mg au lieu de 200mg. Cool me dis-je! JE fais une crise et il me baisse mon ttt. C'est tjrs positif de prendre moins de médoc. du coup, là, je repars contente et motivée et je me conforme à la prescription.
Puis 2 crises ces deux derniers mois suite à effort physique X2. Je vois mon médecin traitant qui me dit en gros: "votre neuro de ville n'est pas "dieu le père". Il souhaite vous garder dans sa clientèle . Il va dans votre sens. Il voit que vous avez envie de moins prendre de médicament, il vous en prescrit moins et vous fidélise par la même occasion. Mais moi je vous dit qu'il faut que vous preniez 200mg le soir et tout de suite et vous savez très bien que le neuro de l'hôpital public vous a dit comme moi. Comme ça vous pourrez vraiment menez la vie que vous voulez etc".... tout ce qu'on sait déjà.
J'ai une médecin traitant qui ne prend pas de pincettes. AU début j'ai eu du mal et j'ai bien failli en changer à cause de son franc-parler pas facile à entendre mais au final, on discute beaucoup. Elle est ouverte et sait très bien que les patients ne sont pas toujours rationnels dans leur rapport à la maladie. Donc elle écoute, opine du chef, mais après elle remet les choses à leur place. Ce qui fait que son discours est acceptable .
Je vais voir mon neuro mardi. On va voir ce qu'il va me dire. En toute logique, il va ré-augmenter mon ttt. J'espère qu'il va m'épargner l'eeg. J'ai un peu peur de l'hyperventilation. Et j'espère aussi que son discours sera cohérent. Mais j'ai cette idée qui me turlupine à savoir de me faire suivre plutôt à l'hôpital que dans une clinique surtout que les délais d'attente sont quasiment identique.
En même temps, je me dis que les neuro ont plus l'habitude de traiter les patients épileptiques et qu'ils savent très bien que ce n'est pas la peine de prescrire un ttt dont ils savent qu'il ne sera pas suivi par les patients.
Et vous? votre expérience, votre avis...
permanence- Membre Hyperactif
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Nombre de messages : 480
Age : 52
Localisation : PACA
Date d'inscription : 18/05/2011
Re: vision des neuro par mon medecin traitant
Bonsoir,
Alors moi aussi je suis du genre "moins je prend de médoc, mieux c'est" et pourtant mon neuro m'a dit dès le début que l'épilepsie, on essaye toujours d'en prend le minimum mais que certaines épi résistantes nécessitent de lourds traitements.
En gros, que ce n'est pas moi qui déciderait à l'avance combien je devrais en avaler, qu'on ne pouvait pas savoir comment mon épi allait se gérer, se maîtriser.
Sur le coup ça m'a fait mal et puis quand j'ai vu comment je crisais à tout va, je me suis résignée à me dire "il faut ce qu'il faut" cad je prend le traitement qu'il faut pour que mon cerveau arrête ses conneries.
Un neuro n'est pas là pour nous faire plaisir, il est là pour prescrire le traitement adapté à notre épilepsie. Il doit bien évidemment être à l'écoute notamment sur les effets secondaires mais il doit pas réduire les médocs, pour la simple raison qu'on aime pas en prendre; j'appelle pas ça être très pro.
Alors moi aussi je suis du genre "moins je prend de médoc, mieux c'est" et pourtant mon neuro m'a dit dès le début que l'épilepsie, on essaye toujours d'en prend le minimum mais que certaines épi résistantes nécessitent de lourds traitements.
En gros, que ce n'est pas moi qui déciderait à l'avance combien je devrais en avaler, qu'on ne pouvait pas savoir comment mon épi allait se gérer, se maîtriser.
Sur le coup ça m'a fait mal et puis quand j'ai vu comment je crisais à tout va, je me suis résignée à me dire "il faut ce qu'il faut" cad je prend le traitement qu'il faut pour que mon cerveau arrête ses conneries.
Un neuro n'est pas là pour nous faire plaisir, il est là pour prescrire le traitement adapté à notre épilepsie. Il doit bien évidemment être à l'écoute notamment sur les effets secondaires mais il doit pas réduire les médocs, pour la simple raison qu'on aime pas en prendre; j'appelle pas ça être très pro.
Orilana- Membre Très Présent
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Nombre de messages : 612
Age : 37
Localisation : Région parisienne
Date d'inscription : 15/12/2010
Re: vision des neuro par mon medecin traitant
je me dis que si on a des traimtements aussi lourd (6cp par jour de Keppra et 15mg d'Urbanyl par jour pour ma part) c'est qu'il ya des raisons. Là je suis enceinte et ça me gonfle de savoir que mon fils devra subir un sevrage à la naissance mais prendre mon traitement c'est l'une des conditions pour arriver le plus loin possible dans ma grossesse sans finir dans e coma comm pour mon cadet
prissou94340- Membre Hyperactif
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Nombre de messages : 322
Age : 38
Localisation : gironde
Date d'inscription : 26/06/2009
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