Vais-je pouvoir continuer mes études?

Je me le demande...

Bonjour à tous,

Je m'excuse d'avance pour les nouveaux dont je ne lis pas entièrement la présentation.
J'ai vraiment du mal à me concentrer.

J'avais déjà du mal dans mon adolescence, mais là, c'est de pire en pire depuis 6 mois (peut-être plus, je ne sais plus).

C'est comme si toutes mes idées se bousculaient, une sorte d'embouteillage.
J'oublie tout, je pose un objet pour le "perdre" 5 minutes après...


J'arrive en cours et c'est toujours la même rengaine:
"Ben dis, tu savais pas qu'il fallait faire ça?"
"Tu le fais exprès de toujours tout oublier?"
"Tu pourrais arrêter de dormir tout le temps en classe, c'est pas sérieux!"
"Toi, tu es toujours fatiguée".
...

Par contre, si je suis occupée, je peux garder ma concentration (mais je suis très fatiguée après).

Mon neuro m'envoie en neuropsychologie, pour refaire des tests sur ma mémoire, ma capacité à me concentrer.
Ils n'étaient déjà pas glorieux il y a 2 ans, je m'attends à pire...

Je vais faire un EEG de 24 heures (donc pose des électrodes à l’hôpital, puis je reste chez moi avec, et je les fais enlever le lendemain).


Je n'arrive plus à me concentrer en classe, je m'endors tout le temps.
Je commence vraiment à douter de la réussite de ma 2ème année.
Pourtant, les stages me font voir que j'aime vraiment le boulot d'éducateur.

Bonsoir Aurebe,
En Belgique, vous pouvez avoir une reconnaissance de votre handicap? En France, il y a possibilité de se tourner vers la MDPH pour faciliter les études... sinon, je suppose que vous avez une aide sociale ou une infirmiere qui peuvent t'aider à palier à ce manque!!!
Il ne faut pas que tu abondonnes surtout si tu as trouvé ton chemin. Parles en aux spécialistes, ils peuvent d'aider à mettre un stratagème en place pour palier à ces oublies.
Bon courage et tiens nous en courant

Je suis d'accord avec Sand42.
Il va falloir que tu trouves des stratagèmes...Renseignes toi
Courage

Personnellement je les ai complètement loupées, abandonnées, allant jusqu'à zapper mes derniers exam parce que complètement épuisée, lessivée avec l'angoisse de l'échec au ventre. Un tiers temps m'avait été accordé dès le début de mes études et ça ne m'a pas empêchée de rencontrer des obstacles. Difficile de conjuguer études et vie sociale alors à l'époque, totalement perdue, sans recours, j'ai mis un terme aux 2
Ca m'était trop difficile de me lever et d'étudier à plein temps en m'accrochant aux rampes des trains pour rentrer le soir, avec parfois un crochet aux urgences . Ton post me renvoie donc à mes souvenirs et mes déceptions. J'aurais dû taper du poing sur la table en défendant mes ambitions et me faire entendre afin d'être mieux comprise et aidée. Surtout n'abandonne jamais ton projet, malgré la fatigue, les baisses de moral et de régime, l'incompréhension de ton entourage, les remises en question. Etre sous traitement (merci keppra) et honorer ses aspirations c'est comme un Paris/Dakar en vélomoteur. C'est un combat qui échappe complètement aux autres puisqu'ils ne sont pas conscients de leur privilège. Tu as le potentiel, tu as la volonté alors ne lâche pas l'affaire tu risquerais de le regretter à vie.
Bon courage à toi !

Bonjour,
si tu regardes mes post, (ils ne sont pas si vieux que ça, de septembre), j'étais au bout du rouleau, et moi aussi j'ai souvent songé à tout abandonner .
Mais une question me taraudait en permanence: qu'est ce que je vais faire si j'abandonne??? Donc remotivation au max (merci le forum!!!). Je suis consciente de la difficulté de la chose mais quand tu sors du système des études, c'est super, tu as une fierté qui dépasse celle des autres, non seulement tu as réussi tes études (oui oui tu réussira) mais en plus tu as écrasé cette maladie en réalisant un rêve. N'arrête pas, persévère, c'est dur, mais ça en vaut la peine. Courage!

Bonjour Aurebe,
Voici ce que je dis et répète sans cesse: Prends le temps dont tu as besoin!
Si tu mets plus de temps à atteindre ton but ce n'est pas important.
Le principal est de l'atteindre, c'est tout!
Que tu mettes quelques années de plus que d'autres où est le problème?
Je suis tout à fait convaincue de ce que j'avance, alors vas-y et ne t'occupes pas du qu'en dira-t-on!
Je peux te certifier que cela marche!

Merci à vous pour tous vos encouragements, ça m'a fait très plaisir!

Je vais en parler avec la neuropsy et l'AWIPH (+ ou - l'équivalent de la MDPH en France), pour voir quelles seraient les aides que je pourrais avoir.

Merci beaucoup
Bon week-end.

Bon courage dans tes prochaines démarches et tiens nous en courant
Bon week-end. Sand

Comme les autres, n'abandonne surtout pas ! Ne laisses pas l'épilepsie décider de ta vie !
J'ai beaucoup galéré lors des années lycée, plus rien ne rentrait...je me suis vraiment battue et j'ai eu mon bac L, mais quelle fierté !!!!
Dernièrement c'est au travail, que l'épilepsie a entrainé un harcelement moral, un nouveau poste qui ne me plait, j'ai tenu le coup, j'ai supporté la connerie de mes collègues et chefs et aujourd'hui: victoire, la personne qui me harcelait est mise au placard ! Et j'aime a nouveau mon boulot et l'ambience est a nouveau sereine au travail ! Je ne te cache pas que ca m'aura valu qq larmes et ebaucoup de doutes avant d'y arriver.

Tu devra toujours te battre plus que les autres mais a l'arrivée, la victoire a une telle saveur ...
Tu as la chance de savoir ce que tu veux faire, d'avoir testé, ca te plait : fonces! Continues a te battre, fais toi aider, prends le temps pour te reposer mais va au bout, sinon tu vas le regretter

Courage

Merci beaucoup Aladin

J'ai envoyé un mail à mes profs principaux pour que nous puissions un peu parler de tout ça.

aurebe2607 a écrit:Merci beaucoup Aladin

J'ai envoyé un mail à mes profs principaux pour que nous puissions un peu parler de tout ça.

Très bonne idée pour l'email! Tu verras, cela ne pourra engendrer que du positif pour la suite.
Surtout prends ton courage à deux mains et tu verras que tu gagneras la bataille.
Courage

Merci

Aujourd'hui, je suis allée au matin poser un EEG de 24h.
Ce n'est pas trop dérangeant et ça fait bien rire mon papa.