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L'épilepsie enseignée à l'école infirmière...

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Message par Invité Sam 16 Aoû 2008 - 13:43

je joins mon cours reçu cette année, sur l'épilepsie...

Vous apprendrez peut etre des choses...

Bonne lecture !! Et bon courage parce que c'est un peu long !!!! mais vous ne le regretterez pas !!

PS : n'hésitez pas à me poser des questions s'il y a des termes ou des abréviations que vous ne compreniez pas...

Bises !!




Prise en charge infirmière des patients atteints d’épilepsie



Définition :

- L’épilepsie se définit comme la survenue épisodique d’une décharge brusque, excessive et rapide d’une population plus ou moins étendue de neurones.
- Sa localisation et son étendue déterminent la symptomatologie de la crise.


I – Signes cliniques :

A – la crise d’épilepsie partielle (ou de petit mal) :

- elle est définit par la décharge des neurones d’une partie limitée du cortex. Cette crise peut rester isolée ou se généraliser dans un second temps,
- les manifestations de la crise partielle dépendent de la partie du cerveau touchée :

 Crise motrice (aire motrice) : contraction tonique ou secousse d’une partie du corps, impossibilité de prononcer un mot,
 Crise auditive (temporal) : hallucinations,
 Crise sensitive (aire sensitive) : nausées, palpitations, rougeur du visage,
 Crise visuelle (lobe occipital) : hallucinations,
 Crise comportementale (lobe frontal) : aphasie, état de rêve, peur, colère, absence.


B – la crise d’épilepsie généralisée (ou de grand mal) :

- La crise d’épilepsie généralisée est caractérisée par une perte de connaissance complète, de survenue brutale, le malade pousse un cri et tombe. Elle comporte 3 ou 4 phases :

 Phase tonique (10 à 20 s) : contraction intense, généralisée de tous les muscles entraînant une apnée (liée stase veineuse), et un morsure de la langue,
 Phase clonique (20 s) : caractérisée par l’alternance contraction / décontraction des muscles entraînant des secousses musculaires brusques,
 Phase stertoreuse / de résolution (30 s) : marquée par un coma profond avec reprise progressive de la respiration, qui est bruyante, et par la perte d’urines. Relâchement des machoîres, hypotonie généralisée.

- La reprise de conscience est progressive, suivie d’un coma confusionnel, qui peut durer quelques heures.
- Le diagnostic est souvent porté rétrospectivement après la crise sur les arguments suivants :

 Une chute brutale n’ayant pas pu être prévenue, cause d’hématome,
 Une perte de connaissance prolongée de plusieurs minutes,
 Une perte d’urines évocatrices (elle n’est cependant pas constante et son absence ne permet pas d’éliminer le diagnostic),
 Une morsure de langue,
 Un réveil progressif.


II – étiologies (causes) :

- les causes d’épilepsie à rechercher sont des lésions irritatives sur le cortex :

 Les séquelles d’anoxie néonatale associés dans certains cas à un retard mental (prématurité, accouchement traumatique),
 Familiale,
 Le traumatisme crânien : le risque est maximal la 1ère année suivant le traumatisme,
 Les malformations vasculaires cérébrales,L’AVC,
 Les pathologies infectieuses cérébrales (méningites),
 Les tumeurs cérébrales : ces causes, relativement rares, justifient la pratique d’un scanner cérébral en cas de 1ère crise chez un adulte,
 Les toxiques.


III – Complication redoutée :

- ce qui fait toute la gravité potentielle de la crise est l’état de mal épileptique caractérisée par une crise qui ne s’arrête pas ou des crises qui se succèdent rapidement.
- Le risque est alors un arrêt cardio respiratoire, (mécanisme : lié à l’apnée -> la stase veineuse -> problème respiratoire -> anoxie cérébrale -> arrête cardio respiratoire.


IV – traitement (ttt) :

A – Traitement médicamenteux de fond : en monothérapie ou plurithérapie si résistance aux ttt :

- Phénobarbital (GARDENAL, ALEPSAL), effets II (secondaires) : céphalées, risque de dépendance, somnolence, risque d’anémie…
- Valproate de Sodium (DEPAKINE) : effets II : tremblements, troubles digestis, troubles hépatiques…
- Carmabazépine (TEGRETOL) : effets II : confusion, troubles équilibre, troubles hépatiques…
- Benzodiazépine (VALIUM) : effets II : sédation, risque de dépendance, excitation paradoxale…

Malgré leurs nombreux effets secondaires, ces traitements gardent leur intérêt dans le ttt de l’état de mal épileptique.


B – Traitement (TTT) neurochirurgical :

- Exceptionnel
- En cas d’épilepsie non contrôlée par le ttt (pharmaco résistante).
- L’exérèse (l'ablation) de la zone centrale qui est le foyer de départ des crises peut permettre la cessation de celles-ci.


C – L’hygiène de vie :

- éviter les éléments déclencheurs :

 le manque de sommeil,
 l’alcool,
 le stress trop important,
 la photosensibilité (TV, jeux vidéo, ordinateur, boîte de nuit…)
 le décalage horaire…



V – Prise en charge infirmière :

A – Au moment de la crise :

- Eviter que le patient se blesse (dégager l’espace),
- Ne pas maintenir le patient de force (protéger le plus possible la tête, coussin ou tout ce qui peut aider à la protection du crâne),
- Desserrer si possible les vêtements autour du cou,
- Enlever les lunettes, veiller à réchauffer le patient ( risque d’hypersudation puis refroidissement),
- Si le patient à des signes précurseurs (AURA, ou PRODROME), assurer au mieux la libération des voies aériennes et éviter les morsures de la langue et des joues (guédel ou mouchoir épais dans la bouche… attention à l’obstruction !!). En aucun cas, il faut essayer d’ouvrir la bouche car risque de casser les dents, la machoîre et de se faire mordre.
- PLS si possible (favorise l’écoulement de sécrétions de salive, vomissements),
- Observer les différents signes de la crises (renseignements précieux pour l’orientation du diagnostic) et adapter son attitude et ses actions en fonction des manifestations.
- Evaluer les fonctions vitales et si la crise se prolonge, appeler les secours en vue d’une éventuelle orientation en service de réanimation.


B – Après la crise :

- Installer confortablement le patient en PLS (éviter fausse route en lien avec un vomissement ou de la salive), car il présente aussi souvent un état confusionnel transitoire et une grande fatigue.
- Favoriser le repos car fatigue en lien avec les contractions musculaires et l’hypoxie.
- Présence rassurante (le patient peut ne se souvenir de rien),
- Dédramatiser la situation,
- Réorienter dans l’espace et dans le temps,
- Soins de confort (proposer une petite toilette en cas d’émission d’urine),

La principale responsabilité de l’IDE et de protéger, d’observer et de noter tous les éléments sur le dossier de soins, de l’aura éventuel, de la crise, afin d’aider au diagnostic et au ttt à mettre en place. L’observation porte sur :

- les 1er signes,
- les types de mouvements,
- la durée des phase, la perte de conscience,
- les déficits existants,
- la parole et sa reprise,
- le sommeil ou non après la crise…


VI – Education en rapport avec le traitement :

- prendre régulièrement son ttt aux doses prescrites, si suspicion de déséquilibre du ttt, l’inviter à se rapprocher de son médecin traitant, en vue d’une hospitalisation éventuelle (rééquilibrage du ttt).
- S’il s’agit d’un ttt débutant, évaluer avec le patient les gênes possibles à type de somnolence transitoires ou d’effets secondaires autres (céphalées, coloration anormale des téguments ou urines, saignement de nez…)
- Respecter certaines règles de vie :

 Pour les enfants :

o Eviter de regarder la TV trop près (1m) en cas surtout de photosensibilité,
o Pareil pour les jeux vidéo,
o Sports : la plupart peuvent être pratiqués sauf la natation, l’escalade, seul… attention aux risques de traumatismes craniens pour l’équitation. De plus, l’activité sportive est favorable car elle est un facteur d’intégration.
o Préférer les douches aux bains, car risque de noyade…

 Pour les adolescents :

o Période particulière où la maladie peut contrarier les projets (professionnels : comme pilote, plongeur sous marin…) et la relation au corps.
o Attention aux boîtes de nuit, au manque de sommeil, à la consommation de substances psychoactives…
o Collaboration au projet de soin difficile -> conduites à risques possibles,
o Apporter une information claire sur la maladie et le ttt.



 Pour les adultes :

o Les grands principes d’hygiène de vie doivent être poursuivis avec une possibilité en fonction des crises, d’un reclassement professionnel (MDPH, qui remplace la COTOREP).
o Pour la grossesse : pas de contre indication mais attention dans les 2 premiers mois, car le ttt a un risque tératogène (risque de malformation fœtale : déformation labiale, spina bifida…)
o Pour la conduite : pour passer le permis ; déclaration obligatoire de la maladie sinon, en cas d’accident, l’assurance peut refuser les remboursements. Le passage du permis est soumis à une commission d’experts qui statue en fonction du type de crise, du ttt, et de son efficacité.


VII – L’épilepsie au féminin :

- contraception et épilepsie :

 GARDENAL et TEGRETOL ont une incidence sur les oestrogènes…
 Condutes A Tenir : Pilule très dosée ou stérilet.

- grossesse et épilepsie :

 Surveillance du taux plasmatique des antiépileptiques,
 Risque hémorragique néonatal,
 Risque de syndrome de sevrage : hypertonie, agitation, hyperexcitabilité
 Risque tératogène : risque malformation fœtale.
 Conduties A Tenir : Mise sous monothérapie


VIII – Aspects psychologiques de l’épilepsie :


A - rôle de la représentation de l’épilepsie +++,


B - difficultés des famille :

1 - angoisse de mort / culpabilité des parents :

- hyper protection des parents -> effets nocifs pour les enfants
- grande tolérance -> absences de limites -> délinquance -> psychoses.



2 - Anxiété des parents :

- retard dans l’évolution de l’enfant,
- peur de la prochaine crise…


3 - Conduites A Tenir :

- aider l’enfant à ne pas se centrer sur sa maladie
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Message par Nadine Sam 16 Aoû 2008 - 14:03

Bonjour,
je viens de lire ton cours qui ma foi est bien formulé. Juste une petite question dans les traitements je ne vois pas le mien est ce normal. J'en ai essayé plusieurs et depuis bien des année maintenant je suis sous Di-Hydan, pourquoi n'apparaît il pas ?
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L'épilepsie enseignée à l'école infirmière... Empty c'est un cours pour infirmier !!! (pas pour médecin !)

Message par Invité Sam 16 Aoû 2008 - 14:29

ce n'est pas un cours de médecine !!

tous les médicaments n'y sont pas !!! loin de la !!!

Tu es sous Di Hidan... moi aussi quand j'etais encore malade je l'ai essayé celui la... mais il etait à ses debuts et fortement déconseillé aux enfants !!! aujourd'hui je ne sais plus si c'est toujours le cas !!!

sinon, tu as tout compris ? tu as appris des choses ??
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Message par Nadine Sam 16 Aoû 2008 - 14:56

oui car ENFIN on parle de l'épilepsie. J'ai 40 ans mes premières crises ont commencé j'en avais 14. Nulle part on ne parlait de la maladie comme maintenant. Seule l'épilepsie généralisée était reconnue et moi c'est partiel. C'est bon de faire connaitre la maladie sous toutes ses formes. Mais des fois je vois trop aparaître des interdits pour l'épileptique.
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Message par ludivine Sam 16 Aoû 2008 - 15:01

coucou, j'ai reçu (presque) le même cours ! Mais j'aimerais savoir, vu que je suis intervenante externe pour des autres professionnels, est-ce que ça te semble suffisant ? en période horaire ce que tu as eu ? Aurais-tu aimé voir d'autre chose ?
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Message par Invité Sam 16 Aoû 2008 - 15:27

Pour ma part j'ai trouvé que le cours etait bien fait. Apres point de vue horaire, on a eu 1h30 ou 2h pour traiter le sujet j'ai trouvé que ce n'était pas suffisant...

Pour moi, le cours me semblait clair parce que j'ai vécu la maladie de l'intérieur... Mais autour de moi, de nombreuses personnes ne semblaient pas tout comprendre... voila...

Une chose que j'aurais aimé voir en plus... des témoignages de personnes qui seraient venus s'exprimer et exprimer leur maladie, leur difficultés mais surtout montrer aux personnes combien on peut s'en sortir... devant une promo qui ont des tas de préjugés encore sur le sujet...

J'ai entendu... "ouaih... les épileptiques c'est des fous... Quand ils se trainent par terre, on dirait des animaux..." et bien d'autres absurdités... surtout que ce sont des personnes comme ça qui demain vont soigner... BURCK !!

voila !!!
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Message par Nadine Sam 16 Aoû 2008 - 15:46

des témoignages de personnes qui seraient venus s'exprimer et exprimer leur maladie, leur difficultés mais surtout montrer aux personnes combien on peut s'en sortir...
ah oui ça c'est une bonne idée car je pense que les mieux placés pour parler de la maladie ceux sont bien les épileptiques.

"ouaih... les épileptiques c'est des fous
Sont ils au courant qu'ils peuvent devenir épileptiques eux aussi.
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Message par Nadine Sam 16 Aoû 2008 - 15:47

Désolée j'ai mal recopier les textes...
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Message par ludivine Sam 16 Aoû 2008 - 17:54

nanou64 a écrit:Pour ma part j'ai trouvé que le cours etait bien fait. Apres point de vue horaire, on a eu 1h30 ou 2h pour traiter le sujet j'ai trouvé que ce n'était pas suffisant...

Pour moi, le cours me semblait clair parce que j'ai vécu la maladie de l'intérieur... Mais autour de moi, de nombreuses personnes ne semblaient pas tout comprendre... voila...

Une chose que j'aurais aimé voir en plus... des témoignages de personnes qui seraient venus s'exprimer et exprimer leur maladie, leur difficultés mais surtout montrer aux personnes combien on peut s'en sortir... devant une promo qui ont des tas de préjugés encore sur le sujet...

J'ai entendu... "ouaih... les épileptiques c'est des fous... Quand ils se trainent par terre, on dirait des animaux..." et bien d'autres absurdités... surtout que ce sont des personnes comme ça qui demain vont soigner... BURCK !!

voila !!!

J'ai eu la même durée de cours aussi... trop cours ! J'interviens sur 2 heures, justement pour ôter les préjugés de la maladie épileptiques et de parler de nos difficultés.
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Message par Magouille Sam 16 Aoû 2008 - 23:58

Pas mal ton cours.

Euh, pour info j'avais lu sur un blog un jeune qui faisait une comparaison entre la tektonik et une crise d'épileptie... affraid
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Message par tiphtiph Dim 17 Aoû 2008 - 15:55

moi je les trouver super ton cour c'est vrais qu'il esplique bien les choses pour les personnes qui ne connaisse pas . sa lors montre les differente sorte de crise et comment elle ce manifeste . c'est interessent Very Happy
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Message par aladin Dim 17 Aoû 2008 - 23:49

La fin du cours me gêne un peu:

B - difficultés des famille :

1 - angoisse de mort / culpabilité des parents :

- hyper protection des parents -> effets nocifs pour les enfants
- grande tolérance -> absences de limites -> délinquance -> psychoses.



2 - Anxiété des parents :

- retard dans l’évolution de l’enfant,
- peur de la prochaine crise…

Heureusement que tous les enfants surprotégés ne font pas de délinquance ou psychose; c'est un peu rapide comme conclusion. De meme je ne vois pas pourquoi l'anxiété des parents entraineraient un retard chez l'enfant.

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Message par panthere noire Lun 18 Aoû 2008 - 5:51

petite question pour Nadine, si cest pas indiscret as-tu souffre durant ta scolarisation ?
genre :est distrait, absent ,isolement ?
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Message par Nadine Lun 18 Aoû 2008 - 18:49

Mes crises sont arrivées pendant l'année scolaire en seconde, les amis m'ont donc connu avec et sans. C'était les profs qui pensaient que je faisais le clown.
Echec scolaire et pour redoubler je dois aller dans un autre lycée. Je ne sais toujours pas que je suis épileptique. Là ceux les élèves qui se sont moqués de moi. Cette année fut un enfer je ne voulais même plus aller à l'école.
Echec. Je change d'établissement pour un BEP. Là je sais ce que j'ai j'informe tout mon entourage. Les 2 années se sont mieux passées mais je n'arrivais pas à suivre les cours, je perdais ma mémoire mais personne ne me croyait.
Echec. J'ai arrêté la scolarité je n'avais aucun diplôme.
Je me suis inscrite à un stage et lorsque j'ai fait ma "période entreprise", je suis arrivée dans un bureau où ils avaient besoin d'une dactylo et moi j'adorais taper à la machine. A l'époque il n'y avait pas encore l'ordinateur. J'ai fait le stage, ma chef m'a demandé si je voulais rester que je lui ai répondu positif. En urgence j'ai fait mon courrier et j'ai été embauchée.
J'ai vraiment remercié ma chef de m'avoir gardé malgré mes crises et elle de me répondre : "mais Nadine, elles ne vous empêchent pas de bien faire votre travail".
Ceux sont des phrases comme celles là qui vous donne du punch.
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Message par panthere noire Lun 18 Aoû 2008 - 23:42

content de partager l'expérience, bon moi ce fut plus difficile car non diagnostique durant toute la scolarisation,
moij'arrivait pas a rester concentrer, et a memoriser, baggare ect
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Message par aladin Mar 19 Aoû 2008 - 1:12

"mais Nadine, elles ne vous empêchent pas de bien faire votre travail".
Ceux sont des phrases comme celles là qui vous donne du punch.
C'est vrai, parfois quelques mots changent beaucoup de choses.

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Message par ludivine Mar 19 Aoû 2008 - 19:33

aladin a écrit:La fin du cours me gêne un peu:



- retard dans l’évolution de l’enfant,
- peur de la prochaine crise…

Heureusement que tous les enfants surprotégés ne font pas de délinquance ou psychose; c'est un peu rapide comme conclusion. De meme je ne vois pas pourquoi l'anxiété des parents entraineraient un retard chez l'enfant.

Il s'agit en effet du retard psychologique (et non moteur) que pourrait avoir l'enfant.
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Message par Nadine Mar 19 Aoû 2008 - 19:40

Le retard psychologique se présente comment, commence t-il à l'apparition des crises ?
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Message par aladin Mar 19 Aoû 2008 - 22:40

Je crois que ce qu'ils veulent dire a propos du retard c'est plutot le fait que les parents surprotegent donc infantilisebt donc gamin + dépendants...Mais ca peut aussi avoir l'effet inverse !!! Twisted Evil Bref, je trouve que ce sont des généralités et j'aime pas les généralités!

Le retard psy n'est pas a confondre avec le retard mental. Le reatrd psy ce sont els conséquences indirectes de la maladie, les conséquences qui me font dire qu'on ne peut pas oublier qu'on est ou a été épi...ce que ca a changé en nous, est indélébile!

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Message par Invité Mer 20 Aoû 2008 - 11:25

aladin a écrit:La fin du cours me gêne un peu:

B - difficultés des famille :

1 - angoisse de mort / culpabilité des parents :

- hyper protection des parents -> effets nocifs pour les enfants
- grande tolérance -> absences de limites -> délinquance -> psychoses.



2 - Anxiété des parents :

- retard dans l’évolution de l’enfant,
- peur de la prochaine crise…

Heureusement que tous les enfants surprotégés ne font pas de délinquance ou psychose; c'est un peu rapide comme conclusion. De meme je ne vois pas pourquoi l'anxiété des parents entraineraient un retard chez l'enfant.

En effet, ce sont peut etre des généralités... mais ça peut arriver...

Par rapport à l'hyperprotection des parents, le prof nous explique cela par le fait de ne pas autoriser l'enfant à faire les mêmes activités intellectuelles et sportives que les autres enfants, ou de ne pas l'autoriser à aller à une fête d'anniversaire, ou à une "Boom" ! Sous pretexte que le parent a peur que l'enfant fasse une crise et que la personne qui encadre ne sache pas réagir... Et donc renvoie à la culpabilité du parent... Le fait de ne pas participer aux mêmes activités que les autres enfants entrainerait l'enfant dans une profonde solitude, et un repli sur soi... D'où les aspects nocifs de la culpabilité des parents... L'inverse, la trop grande tolérance peut être nocive et peut faire croire à l'enfant qu'il est tout puissant... Pas bien non plus... Il faut trouver un juste milieu...

D'ailleurs, quand vous étiez petits, vous faisiez les mêmes activités que vos petits copains ??? Ou à certaines conditions... ???

Enfin par rapport à l'évolution de l'enfant, il peut y avoir quelques retards... ca je ne sais pas l'expliquer... Peut être si les parents se focalisent sur la peur de la crise qui va arriver... la Joker !!
Et la peur de la prochaine crise... Qui ne la pas connue ??? à force d'en faire, à force d'en parler... Forcément ca effraie...

Qu'en pensez-vous d'ailleurs ??? Avez vous peur de la prochaine crise ???
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Message par Nesejet Mer 20 Aoû 2008 - 12:13

Pas forcement... je sais qu'il y aura une prochaine, une suite, et encore bcp d'autre... c'est surtout l'intensité des crises qui peut me faire un peu flipper...

Ce qui est arrivé à Guillaume m'a donné beaucoup à réfléchir...
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Message par panthere noire Jeu 21 Aoû 2008 - 2:32

Nesejet a écrit:Pas forcement... je sais qu'il y aura une prochaine, une suite, et encore bcp d'autre... c'est surtout l'intensité des crises qui peut me faire un peu flipper...

Ce qui est arrivé à Guillaume m'a donné beaucoup à réfléchir...

un conseil anticiper au-temps que possible, rester méfiant sans pour au-temps être sur la défensive, bref pour moi c'est le soir un rituel de préparation.
est-ce que les medic traml+anti-vomitif +bouteille d'eau son a la porter de l amin qui ne vont pas tomber. sac poubelle près rien de génant par terre.

bref angoisser le soir avec + ou - l'envie d'aller ce coucher sa donne des horraire a la c**

j'imagine qu'on a tous ou presque, un petit rituel préventif il serai interessant de savoirceux qui peuve le faire pour soulager l'après crise.
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Message par Nesejet Jeu 21 Aoû 2008 - 11:50

panthere noire a écrit:
j'imagine qu'on a tous ou presque, un petit rituel préventif il serai interessant de savoirceux qui peuve le faire pour soulager l'après crise.

C'est un sujet qu'il peut être intéressant... mais ici, c'est pas le bon endroit. Tu pourrais ouvrir un nouveau sujet là dessus Wink
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Message par aladin Jeu 21 Aoû 2008 - 11:59

nanou64 a écrit:

Heureusement que tous les enfants surprotégés ne font pas de délinquance ou psychose; c'est un peu rapide comme conclusion. De meme je ne vois pas pourquoi l'anxiété des parents entraineraient un retard chez l'enfant.

En effet, ce sont peut etre des généralités... mais ça peut arriver...

nanou64 a écrit: Par rapport à l'hyperprotection des parents, le prof nous explique cela par le fait de ne pas autoriser l'enfant à faire les mêmes activités intellectuelles et sportives que les autres enfants, ou de ne pas l'autoriser à aller à une fête d'anniversaire, ou à une "Boom" ! Sous pretexte que le parent a peur que l'enfant fasse une crise et que la personne qui encadre ne sache pas réagir... Et donc renvoie à la culpabilité du parent... Le fait de ne pas participer aux mêmes activités que les autres enfants entrainerait l'enfant dans une profonde solitude, et un repli sur soi... D'où les aspects nocifs de la culpabilité des parents... L'inverse, la trop grande tolérance peut être nocive et peut faire croire à l'enfant qu'il est tout puissant... Pas bien non plus... Il faut trouver un juste milieu...

D'ailleurs, quand vous étiez petits, vous faisiez les mêmes activités que vos petits copains ??? Ou à certaines conditions... ???

Enfin par rapport à l'évolution de l'enfant, il peut y avoir quelques retards... ca je ne sais pas l'expliquer... Peut être si les parents se focalisent sur la peur de la crise qui va arriver... la Joker !!
Et la peur de la prochaine crise... Qui ne la pas connue ??? à force d'en faire, à force d'en parler... Forcément ca effraie...

Qu'en pensez-vous d'ailleurs ??? Avez vous peur de la prochaine crise ???

Je faisais les memes activités que les autres, par contre, j'ai appris a nager 1 an après mon frère et lors des activités péri scolaires en maternelle; ma mère était toujours accompagnatrice, je suis toujours allée dans parcs d'attractions, j'ai fais tous les sports que j'ai voulu...Mes parents ont toujours pris garde de me laisser vivre normalement, sans faire de differences d'avec mon frère. En tout cas, le moins possible, ils me surveillaient d'avantage bien sur surtout a la pire période mais ils voulaient vraiment que je ne me sente pas differente et ca a très bien fonctionné! C'est pour ca que je me suis battue pour continuer "l'école normale", je devais continuer a faire comme les autres.
Je me trompe peut etre mais je crois que lorsqu'on se sent malade...on est malade! Je veux dire ca n'empeche pas la maladie d'etre là mais dans la tête, on ne se sent pas malade constamment; "juste" au moment de la crise, au moment d'alller voir le neuro, faire les exams...mais pour le reste, il faut arriver a l'oublier. Lorsqu'on se restreint de trop, on ne peut plus l'oublier car elle nous empêche de faire plein de choses et on risque de s'enfermer dans la maladie. Vous ne croyez pas ?

Non, je n'ai pas peur de la prochaine crise, je les sens arriver et ce n'est que apr période ou en cas de situations a risques, j'ai le temps de la voir venir.
Comme Cyril, il m'arrive d'avoir peur de faire une grosse crise surtout que je vis seule et que les crises se généralisent la nuit.

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Message par Nesejet Jeu 21 Aoû 2008 - 12:18

Aladin, je pense que tu as fais beaucoup de "travail" sur toi même et sur ta maladie pour en arriver à ce genre de réflexion. Et c'est très bien. Tu as aussi un caractère très fort... Rolling Eyes

En effet, il ne faut y penser 24H/24, mais pour certain (pas équilibré au niveau médicaments ou au niveau psychique), les crises sont là tout le temps...

Nous avons un long passé d'épileptique, mais pour certain qui viennent de l'apprendre ou de déclarer la maladie, il y a encore beaucoup de chemin à faire...

Et j'espère de tout coeur, que ce forum pourra permettre aux membres qui sont dans cette situation de devenir au moins aussi fort que toi.
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