L'épilepsie quand on vit seule

"Normalement" mon épilepsie se limite à des crises partielles, certes fortes, mais partielles. En décembre j'avais déjà fait une première crise de convulsions généralisée, car j'avais un très gros stresse avant mon hospitalisation, sauf que cette fois, j'ai eu la chance qu'une amie soit chez moi pour m'aider et appeler les pompier. Seulement, hier soir j'étais seule chez moi, et ça a d'abord commencé par une crise "normal" (comme d'habitude, partielle), puis plus rien, et j'ai repris connaissance, allongée dans mon lit. J'ai d'abord cru que je m'étais endormie, puis j'ai vue que tout ce qu'il y avait sur mon lit avait volé dans ma chambre, et j'ai été prise de nausées. J'ai commencé à paniquer, en plus, une amie m'a appelé en panique, car je lui avait envoyé des messages insensés, et elle a de suite pensé que j'avais une crise, elle était prête à partir de chez elle mais n'ayant pas mes clefs elle paniquait de ne pas pouvoir m'aider. Avec les douleurs aux mâchoires qui arrivaient et cette sensation intérieure insupportable j'ai bien comprit que j'avais refait une crise de convulsions. J'ai eu vraiment peur. Ce matin je suis encore pas bien, j'ai des courbatures, surtout aux mâchoires, et je suis un peu dans un état second. Heureusement il me reste de l'urbanyl qui m'avait été prescrit en décembre. Ça m'embête d'en reprendre car j'ai été dépendante à cet anxiolytique dans le passé, seulement, avec le stresse de mon diplôme qui s'accroisse je ne vois pas vraiment d'autres solutions. Aller à l'hôpital ne donnerait rien car ils me feraient passer des examens inutiles. Est-ce que vous me conseillez d'aller voir mon neurologue? (sachant que je fais une résistance aux traitements, aucun ne fonctionnent, et j'ai été hospitalisé deux semaines pour voir si c'était opérable, mais non, je dois vivre une vie sans stresse). Est-ce que certain(e)s d'entre-vous vivent seul(e)s? Quels sont vos conseils?
Je vais déjà donner mon double des clefs et mon amie, puis d'une certaine façon, je suis "rassurée" car je peux revenir à moi toute seule, même si c'est effrayant.

Je voulais surtout le partager avec vous, car même si mon entourage est compatissant, ils ne peuvent pas comprendre ce que je ressens vraiment.

Bonjour Prinfraise,
Je comprend ton angoisse et tu as bien fait de confier tes clés a une amie. Faciliter l'accés a ton appart pour t'aider en cas de chute te permettra de limiter le stress dont tu n'as pas besoin.
Les sages te diront qu'il faut aller consulter. Peut être que de nouveaux medoc pourront t'être proposés? Le chemin est parfois compliqué à choisir entre une vie "libre" (sans dépendance medicamenteuse, sans tttt susceptible de faire de toi une personne que tu n'es pas au naturel) et la raison accompagnée d'un pilulier !

Et dernière chose: essayes de trouver des moments de décompression avant les exam. Pour cela, il n'y a pas de recette miracle.
Allez, tiens bon !

je suis dans le même "cas" prinfraise. Les crises partielles sont bien présentes parce que pharmaco-résistante et peuvent tourner en crises généralisées. Les ressentis sont alors abominables et laissent rapidement place à l'amertume. La solitude et l'épilepsie ne font pas bon ménage (^^). Vois si dans le voisinage tu sympathises avec des âmes compréhensives et bienveillantes ou encore opte pour la colocation; ça pourra t'éviter les catastrophes. Certains choisissent la compagnie d'un chien. Sur ce forum, aladin mise sur ce compagnon à 4 pattes pour l'alerter. C'est un beau projet que ce dressage.

je suis dsl de ne pas te tre d un pmlus grande utilité ce soirr, demain peut etre..