Une crise en conduisant

J'ai été débarassé de mes crises pendant quelques mois, mais elles ont commencé à revenir début décembre. Je me suis fais une grosse frayeur en voiture avec mon copain en faisant une crise. J'ai heureusement senti le crise arriver et j'ai peu me garer sur le côté de la route et mettre les warning. Je ne sais pas comment j'ai réussi à faire ca, car je m'en souvient à peine. Quand je sent une crise arriver j'ai 5 seconde maximum pour réagir. Depuis j'ai très peur de conduire, je me demande si je devrais plutot mettre la voiture au garage pendant quelques temps. C'est pas évident car la voiture est indispensable de nos jour, mais je dois aussi pensé à mon bébé.

C'est un risque ,donc un choix a faire tu as peut être ton traitement trop faible c'est donc une possibilité.

Et si vous êtes 2 et que les 2 on le permis de conduire vous prouve a mon avis inverser le problème.

Et non la voiture n'est pas indispensable si vous n'avez pas d'autre solution parce que vous ête en campagne, il faut envidager de déménager ou de trouver une autres solution.

Coucou savana!

T'en as parlé a ton neuro? pendant la grossesse, vu que le poids augmente, il ne faut pas aussi augmenter la dose de médoc? Et puis si tu travaille et que tu te sens fatiguée et donc avec risques de faire des crises, parles en a ton médecin, il pourra te donner qq jours d'arret pour te reposer. Il vaut mieux cela qu'une crise grave au volant.

A ta place, je prendrai le volant au minimum jusqu'a etre certaine qu'il s'agissait d'une crise isolée...

Bon courage et prends soin de toi !

Je n'ai pas encore vu mon neuro, mais je pense que tu as raison. Les crises on commencait à apparaître en même temps que ma prise de poid.
Pour ce qui est du travail ce n'est plus un probleme, car je n'en ai plus. Ma patronne a refusé de me garder (malgrès la promesse d'embauche qu'elle m'a signé) quand je lui ai dit que j'attendais un enfant.
Prend soin de toi aussi

je comprends ta frayeur, c'est un souci qui me fait réagir, mon fils n'a que dix ans, et je sais bien qu'il peut se passer plein de choses d'ici là mais son avenir professionnel me fait peur, pourra t-il conduire, est ce que je pourrais le laisser dans une chambre étudiante seul, en tout cas, repose toi , et comme disent les autres, laisse un peu la voiture tant que tu n'es pas tranquille, et va consulter ton neuro, courage

Il m'est arrivé a peut près la même chose: je conduisais et dans la voiture il y avait mon copain à coté de moi et des amis derrière.
Je n'ai pas senti la crise arriver et heureusement que mon copain a vu que j'en faisais une,il a tirer sur le frein a main.On a juste effleurer un poteau mais en reprenant conscience j'ai eu bien peur et depuis je ne conduit plus.
J'en ai parlé à mon neuro et elle a dit que de toute façon il m'était très fortement déconseillé de conduire,elle a rajouté que tant que ça fait pas 2ans que je n'ai pas eu une période sans crise je pouvais toujours avoir un doute.

Donc depuis je ne conduit plus et je me demande si je vais reconduire un jour...

bah moi je devais passer mon permis cette année et mon neurologue me l'a tres fortement déconséillé.D'apres lui je ne pourrais sans doute jamais conduire et comme je n'ai pas envie de faire prendre des risque a mes enfants (2 ans et 1 an) je pense je ferais autrement

Lorsque j'ai passé le permis de conduire, je n'avais pas de crise à ce moment-là. Il y a maintenant 19 ans que j'ai le permis. Pour le neurologue ce n'était pas un soucis. Mais dans mon cas aussi, quelques symptômes, tel que des propos incohérents, des gestes maladroits, l'arrivée du printemps, me préviennent qu'une crise peut se déclencher. A ce moment-là, non je ne prendrai pas la voiture.

lili59 a écrit:Lorsque j'ai passé le permis de conduire, je n'avais pas de crise à ce moment-là. Il y a maintenant 19 ans que j'ai le permis. Pour le neurologue ce n'était pas un soucis. Mais dans mon cas aussi, quelques symptômes, tel que des propos incohérents, des gestes maladroits, l'arrivée du printemps, me préviennent qu'une crise peut se déclencher. A ce moment-là, non je ne prendrai pas la voiture.

comme je ne sens jamais venir mes crises c'est totalement exclus pour moi

La dernière crise que j'ai faite, c'est en février 2008, au volant de ma voiture. Cela faisait des années que j'étais tranquille, mais ce jour-là , j'ai fait une crise suite à une grosse colère et et à un immense stress diriger contre mon collègue de travail qui manquait de conscience professionnelle et dont ma patronne m'a demandée de rattraper son erreur. Seulement, il était prévu, ce jour-là que je ne travaille pas car j'avais une réunion de formation à 65km de mon domicile. Depuis la veille, quand ma patronne m'a demandée de réparer ses erreurs, je n'ai pas pû décolérer et le lendemain matin ,j'ai dù allée travailler très tôt avant d'aller à la réunion vite fait. Je suis arrivée avec trois quart d'heure de retard et dans un état de stress épouvantable et ça finit par une crise pendant le retour.
J'ai assistée à cette réunion uniquement par conscience professionnelle et ça m'a jouée un bout tour. Je m'en voudrais toute ma vie de ne pas avoir écouter mon organisme plûtot que ma conscience professionnelle. Si j'avais pris le temps de réfléchir plûtot que de fonçer tête baissée comme d'habitude.
Maintenant, j'ai changée de région et je n'ai plus de travailler car j'ai choisi de dire la vérité au médecin de la médecine du travail comme avant d'ailleurs.
Dans le Loir-et-cher où j'étais avant, tous les médecins de la médecine du travail m'ont déclarée apte à la conduite, apte au travail; Il a fallu que j'arrive en Bretagne pour tomber sur des médecins plus consciencieux. Je ne lui en veux pas, il fait son travail, mais maintenant je suis sans emploi puisque mon contrat se termine le 14 juillet.
Et, maintenant, avec les examens qui m'attendent en vu d'une éventuelle opération, de quoi vais-je vivre?
Mon contrat était de 6 mois en CDD, je vais m'inscrire au chômage mais je vais pas toucher beaucoup d'allocations chômage.

Mon neurolgue m'a toujours interdit la conduite, j'avoue que ce n'est pas trop un problème pour moi, je suis Paris et les transports roulent bien.
Par contre je ne comprends pas en quoi la Médecine du Travail peut juger s'il on est ou non apte à conduire. C'est au neurologue d'en décider.
Accident en tant que conducteur oui mais en tant que piéton ne pensez vous pas que ça pourrait être possible aussi?

Il me semble que c'est des médecins de la prefecture qui décide si on est apte, et qui font des controle tous les ans ou deux ans.

La médecine du travail concerne l'emploi que tu occupes et non pas l'extérieur. Une visite annuelle c vrai, chez nous c une fois tous les 36 du mois et tu peux lui raconter n'importe quoi.
Par contre pour l'épilepsie ce n'est pas la médecine du travail qui gère, c'est avant tout le neurologue qui te dit si oui ou non tu peux. Même pour le travail il peut t'interdire certaines choses qui pourraient te mettre en danger avec le travail. Il fait un courrier à la médecine du travail.
Après pour obtenir un job, ce n'est pas toujours conseillé de dire de suite que l'on est épileptique.

Vers l'âge de 20 ans à peu près, je faisais une formation dans un GRETA, à Vitré. Je vivais dans une pension de jeunes et le GRETA se trouvait au bout de la ville. Donc, je devais marchée pas mal et emprunter le trottoir le long de la route de Rennes où les voitures et camions circulaient beaucoup. Je montais tranquille le long du trottoir quand j'ai sentis une crise venir mais j'ai pas eu le temps de me demander comment me protéger. A l'époque, quand je faisais une crise, elle me propulsait au moins à un mètre de l'endroit où j'étais quand je l'a sentais venir. Et là, c'est ce qui s'est passée, j'ai senti la crise venir et je me suis retrouvée, par terre, sans connaissance, sur la route de Rennes, et je suis revenue à moi (mes crises ne duraient pas longtemps) en entendant des crissements de pneus; et là, je réalise que deux gros camions qui se suivent et des voitures ensuite freinent comme des malades pour éviter de m'écraser.
Voici l'une des crises où, à l'époque, j'ai bien failli en mourir!!! Et, il y en a bien d'autres!!!
Jenny

Je sais que vous avez raison pour le travail, mais je n'aime pas mentir. Après, c'est ma conscience qui me pose problème envers moi-même. C'est idiot, n'est-ce pas?
On m'a demandée de passer par la Commissiondu permis de conduire mais je n'en ai pas l'intention, ça fait 22 ans que je conduis et même s'ils ne veulent pas que je conduise, je conduirais quand même. Surtout que je prends la voiture très peu souvent.
Ce qui posait problème avec le travail que j'avais trouvé, c'était que j'étais amenée à conduire beaucoup trop chaque journée de travail. c'est cela qui leur posait problème.
Je vis à 30kms de Rennes et il y a un réseau de transport de bus pour toutes les communes environnantes; alors je me fais pas trop de soucis pour ça. S'ils ne veulent pas que je conduise pour le travail; pour le côté privé, tant que je ne passe pas par la Commission du permis de conduire, mon permis est valable.
Le seul problème, c'est que le neurologue qui me suit fait partie de cette commission. Seulement, s'il ose parler de mon cas à la commission, il en a pas vraiment le droit, il est tenu au secret professionnel.
Il m'as dit que mon permis n'était pas valable parce que, en tant qu'épileptique, je devais impérativement, passer par la commission du permis de conduire. Mais je ne suis pas d'accord avec lui.
Jenny