Sevrage sous Lamictal

Bonsoir,

Je prends du Lamictal 100 (1 le soir et 1 le matin) depuis 2 ans maintenant.
Depuis plus longtemps j'ai débuté des études en Philosophie Bouddhiste qui comprennent la pratique de méditations. Tout ceci pour en venir au fait que je me sens bien et confiante pour arrêter progressivement mon traitement.
Le neurologue a compris ma démarche et a accepté de me guider dans ce cheminement.

Il y a 4 semaines maintenant j'ai donc stoppé celui du matin.
Depuis 2 semaines j'ai diminué celui du soir en 1 comprimé de 5Omg.
Mais cela fait 2 jours que j'ai eu une espèce d'aura (comme on dit) en fin d'après-midi qui m'avait amené la fois où j'avais fait ma crise il y a 2 ans à une crise nocturne pendant mon sommeil (c'est toujours pendant mon sommeil que cela survient).
Donc, suite à cette aura j'ai passé une nuit plutôt mauvaise : plusieurs angoisses qui montaient et me réveillaient, grosses transpirations odorantes (odeur typique) et sensation d'aura encore une fois).
J'ai légèrement perdu 2 ou 3 brides de mémoire au réveil, et après la deuxième nuit passée comme cela j'ai même un peu la bouche pâteuse, plus trop le goût des aliments dans la journée.

Pensez-vous que ce soit dû à un sevrage trop rapide ? Que ce soit les prémisses de retour de crises ?
Le neurologue a bien compris que je me donnais une dernière chance de revivre sans médication, mais je ne voudrais pas le recontacter et qu'il me dise de tout reprendre, vous comprenez ?!?

Par avance merci de votre aide car j'ai eu beau chercher sur les forums et sur internet, je n'ai pas vraiment trouvé de réponses à mes questions...

bonsoir,
peut etre est ce un sevrage encore trop brutal ?
peut etre bien des manifestations épi, car tu as l'air de connaitre comment cela se manifeste
ce serait moi , j'en parlerai au neuro, mais ca n'engage que moi
par contre si tu decides de ne pas en parler et de terminer ton sevrage jusqu'au bout, c'est peut etre au risque de provoquer une crise ( tu seraix fixé, mais c'est pas gai une crise )
et t'aider de tes exercices de méditation ??

peut être que cela vient du sevrage, peut être que cela vient de la peur du sevrage? Peut être que lors du sevrage on peut faire de la même façon que lorsqu'on augmente le traitement? Je m'explique : pour ma fille, la neuro m'avait expliqué que si lors d'une augmentation je constaté des ES il fallait pendant quelques jours repasser à la dose précédente.
Peut être que le principe est le même dans l'autre sens?
Tu devrais contacter ton neuro afin de trouver avec lui le bon chemin, tu le dis compréhensif, il sera à l'écoute et vous pourrez réfléchir ensemble!
Courage lumiere

Je suis du même avis que les filles, il faudrait que tu en parles à ton neuro.

idem pour moi ! je pense que cela ne te coûte rien d'en parler avec le doc : s'il a bien compris ta démarche, il sait que tu n'es pas prête à baisser les bras si vite !
Et idem aussi pour les effets secondaires : si c'est le cas dans un sens pourquoi pas dans l'autre.
Le tout étant de savoir si tu est prête à prendre le risque d'une nouvelle crise...
Dis-moi : qu'est ce qui te motive à arrêter, souffres-tu de cette médication ?
Et dis moi plus sur la philo bouddhiste, je pratique aussi la méditation de pleine conscience mais pour m'aider au quotidien. rien à voir avec l'épi, c'est mon fils qui en souffre.
Au plaisir de te lire et tiens nous au courant de la suite du sevrage.

Les fois ou j'oublie une de mes prises (matin ou soir) je me sens tellement mal que j'en ai des vertiges, maux de têtes...
Peut être est ce le manque ou dame épi rôdant, cherchant à reprendre sa place Lumière, un arrêt est toujours mieux fait s'il est encadré par un neurologue....

Je suis suivie par le neurologue, d'ailleurs il a bien accepté de m'accompagner dans cette démarche de sevrage, mais j'essayais au préalable de me renseigner sur ce que pouvaient être les symptômes de sevrage qui ressortaient chez vous pour trouver une correspondance avec ce que je ressens. Il s'agit surtout de ne pas aller trop vite vers lui et peut-être me rassurer tout bonnement.

Pour ta question Camguimilale sur la Philosophie Bouddhiste, il s'agit d'apprendre à connaître le fonctionnement de notre esprit pour mieux avancer dans la vie de tous les jours, et plus encore.
Les tibétains ont fait un travail fabuleux sur ce Chemin depuis plusieurs millénaires et c'est bien intéressant de s'appuyer sur ce savoir ancestral.

Pour avoir arrêté les médocs plusieurs fois, il faut vraiment se sentir prêt et soutenu, sûr de soi. Si tu doutes, ca reviendra.
Le sevrage c'est dur physiquement, ca apporte des troubles, toujours. Y a des jours ou on se sent euphorique et d'autres, mal ... on a peur, on est perturbé. Les médocs sont une béquille qui nous aide a marcher depuis des années, on ne s'en débarrasse pas si facilement.
Je n'y connais rien en Bouddhisme mais prends du temps pour toi, pour les bonnes choses de la vie, essaie de penser le moins possible a ce sevrage, a cette maladie, a ce risque de crises, dis toi que ca n'arrivera pas, convaincs toi en et ne laisse personne ne te faire douter...de toute facon, si les crises doivent revenir, tu le saura tôt ou tard! Mais ne te surveille pas de trop car si tu commences a douter tu vas échouer...par expérience...