Pouvoir refaire du vélo sans peur...

M65 a écrit:Elowyn,
merci pour ton encouragement, qui tombe à point après la difficulté de la journée... Une nouvelle crise aujourd'hui. Cela faisait un mois que je n'avais rien (fantastique!merci l'opé)mais cette "mini" crise tombe mal. Au moment où j'étais prête à me lancer_j'avais planifié à demain le shopping vélo_ cela me replonge dans le doute.
C'était une crise de rien du tout aura+ difficultés à parler mais sans perte de conscience. En comparaison à ce que j'avais avant, rien, pour résumer.
Mais même si mes parents n'ont pas eu l'attitude idéale vis à vis de la maladie, ils avaient réussi à faire en sorte que je vivais sans crainte.
Je regrette ce "bon vieux temps", où même si un jour donné j'avais une absence, le lendemain je menais une vie normale, sans appréhension.
J'espère retrouver cette vie dans le sens où je n'avais pas de crainte sur tout ce qui pouvais m'arriver si je faisais une crise.
J'espère redevenir ainsi...
@+

Curieux comme les soucis de santé se synchronisent parfaitement afin de gâcher nos projets, démolir nos aspirations...

Je lis beaucoup de témoignages et messages de soutien qui doivent être un vrai réconfort pour toi, qui doivent incarner un réel moteur.
Les cavaliers les plus expérimentés peuvent être à tel point tourmentés par une chute qu'ils sont incapables de remonter à cheval. Le trauma est quelque chose qui marque nos vies et les bouleverse. C'est bien parce que nous sommes tous susceptibles d'être traumatisés que tu ne dois pas te sentir diminuée. Ton estime de toi est chamboulée tout simplement parce que tu es humaine.
C'est néanmoins un beau défi que tu t'es lancée et je suis de tout coeur avec toi. Tu es équipée et conditionnée, ça fait plaisir de te sentir déterminée. Tes performances (44km ) sont déjà un aboutissement en soi. Je pourrais jouer les donneuses de leçon en disant qu'il faut relativiser et qu'une seule absence au beau milieu d'un passage piéton est tout aussi risquée qu'une virée en 2 roues mais je ne veux pas être sortie à coups de pied
Non, je m'interroge sur les propos tenus au sujet de tes parents, de leur éducation et de cette relative insouciance au cours de ta jeunesse perdue (je cherche encore la mienne ) envers l'épilepsie. Qu'est-ce qui fait contraster ce "bon vieux temps", tes regrets de vie normale et cette appréhension actuelle? Est-ce un accident traumatisant qui l'explique?
J'espère sincèrement que tu n'auras plus de mauvaise surprise suite à ton opération. Courage

MuffinShow,

pour répondre à tes interrogations, une crise à provoqué un grave accident de la route qui a failli me coûter la vie, il y a de cela trois ans. C'est pour cela que je crains plus que tout de monter à vélo.
En effet, je ne crains pas ma propre chute, mais la voiture qui me suivra.
J'espère simplement pouvoir mener à nouveau cette vie que j'avais avant...
avant mon accident, lié de près à ma maladie et qui par ailleurs avait entraîner en supplément de multiples problèmes orthopédiques, une déstabilisation de ma maladie du fait d'un traumatisme cranien avec oedeme cérébral...
Alors j'espère rattraper le fil de cette vie...
@+
M65

[quote="M65"]MuffinShow,

pour répondre à tes interrogations, une crise à provoqué un grave accident de la route qui a failli me coûter la vie, il y a de cela trois ans. C'est pour cela que je crains plus que tout de monter à vélo.

Merci pour ces éléments M65 qui me permettent de mieux cerner l'origine et la nature de tes angoisses. Je les comprends d'autant mieux que j'ai moi même eu une sale "expérience" en véhicule et nombreuses angoisses en sont consécutives. Je ne remédierai certainement pas aux tiennes mais te souhaite beaucoup de courage dans ta quête. A chacun notre combat, je te souhaite d'en venir à bout.
@pluche